Journée Honda Day part I
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Journée Honda Day part I
JOURNEE HONDA DAYS 2008 AU PAUL RICARD
Dimanche 16. RDV est pris pour 7h30 avec Robocop à la station Total, sortie d’Aix- en- Provence direction N7.
Mon réveil sonne à 6h15, faut dire que j’ai passé une nuit agitée. P’tain, je dois me lever plus tôt le week-end qu’en semaine !
7h15, c’est la tête dans le cul que je démarre mon étron et trace la route.
7h28 Robocop est déjà là avec un sourire radieux. Salutations motardes.
Robocop : « Pile à l’heure, c’est bien ! »
Babaou : « C’est la moindre des corrections , cela fait longtemps que tu attends ? »
Robocop : « Non, 5 minutes. On va y aller tout doux, c’est humide. J’ai fait quelques virgules ce matin. »
Babaou : « Ok, c’est toi le boss, je te suis. »
Nous enroulons entre 100 et 120 km/h. Je dois dire que c’est agréable et je peux profiter du paysage. Les mêmes routes sont abordées bien plus vite avec la meute. La bouilladisse, Roquevaire, Gemenos.
A l’entrée de Cuges-les-pins, un Gex bleu /blanc et son pilote assorti déboulent comme des malades suite à un ralentissement de bar. Il pète un rupteur et lève le bras en pestant. Robocop lui répond.
Enfin, nous y voilà. Il faut montrer patte blanche, pas moins de trois contrôles successifs avant d’atteindre notre objectif. Nous sommes parmi les premiers. Un proverbe dit que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Le constat est que le motocycliste se lève tard.
Nous garons nos tromblons, pensant à la chance que nous avons d’être sur ce site prestigieux et partons à l’assaut de cette forteresse.
Entre l’essai du 600 ou du 1000, le cœur de Robocop balance.
Babaou : « Ben moi je débute par le 600, si cela ne va pas, je zapperais celui du 1000. Fais comme tu le sens. »
Robocop : « Nous sommes venus ensemble, nous restons ensemble. »
A vrai dire, je suis réconforté par cette réponse car je n’en mène pas large. Il a du prendre sur lui car je vois bien qu’il voulait s’attaquer d’emblée au plat de résistance.
Nous faisons la connaissance de deux jeunes motards, Guillaume et Sébastien. Ils sont enthousiastes et passionnés.
Guillaume : « Nous sommes venus par Cuges et vous ? »
Babaou : « Nous aussi. Avez-vous vu cet abruti qui roulait comme un taré ce matin ? »
Guillaume : « Il était comment ? «
Robocop : « Un Gex bleu et blanc. D’ailleurs je le cherche pour lui dire deux mots. »
Guillaume : « Vous avez quoi comme brêles ? »
Babaou : « SP1 et Multistada. »
Sébastien : « C’était vous ? Vous vous traînez. Je ne râlais pas après vous mais le caisseux qui a déboîté sous mon nez. »
Robocop : « On ne traîne jamais !!! La flicaille est de sortie aujourd’hui pour l’évènement. Ce bout droit est souvent surveillé. »
Sébastien : « A bon ??? »
Babaou : « De toute manière faut vraiment être con pour entrer à 200 dans un bled. »
Le premier contact est assez viril. Finalement, ils passeront la journée avec nous.
Vu le peu de monde, l’attente sera courte. Ticket en poche, nous nous dirigeons vers les portes de la caverne d’Ali baba. Robocop est en transe.
Petit briefing vidéo, nous avons droit au petit parcours. En gros, un demi circuit. Monsieur Moneret assure comme un moniteur de moto école. « Attention à si…, attention à ça…. Ne faites pas si, ne faites pas ça. Et patati et patata… Feu rouge vous rentrez. au paddock ».
J’observe Robocop du coin de l’œil, il est assis sur un muret. Sous son calme apparent, je devine une éruption volcanique.
Dernières recommandations : « Surtout faites bien chauffer vos gommes !!! »
Je suis face à ma meule, numéro 219. Je récite une dernière fois notre père qui êtes aux cieux…. Et pis merde !!! J’ai peur mais j’y vais.
Je démarre, pas de bruit ! Tourne la poignée et vois le compte tour s’affoler. J’enfourche. Merde ma botte ne passe pas sous le sélecteur, il est placé trop bas. C’est du bout, du bout, du bout du caoutchouc de ma semelle que je vais devoir passer mes rapports. Pas top !!!
J’aperçois Sébastien caler et coucher sa moto.
Je quitte les stands mollo, teste le frein AV. Ils sont pas en toc. Bête et discipliné, je décide de faire le premier tour tranquille histoire d’assimiler le tracé, de faire chauffer mes gommards et la mécanique. Je me fais déboîter de tous les cotés.
Robocop se bat déjà aux avants postes.
Je n’arrive pas à cerner cette meule. Elle se redresse violemment quand je rentre fort en virage sur les freins. Après un petit tout droit, je reprends la bonne trajectoire, mets gaz en grand. Je suis à 6000 trs, je reste scotché sur la piste. Pour finir, je ne peux pas monter la cinq et aborde les deux lignes droites en fond de quatre au rupteur.
Je descends de cette moulinette avec un sentiment mitigé. Je suis fier d’avoir tourné sur le Castelet mais déçu de ma prestation. Je me suis fait dévorer de toutes parts. Cette meule n’a rien dans le ventre en dessous de 10 000, elle n’aime pas se faire titiller les disques sur l’angle et une boite quatre…C’est merdique.
J’attends Robocop, il a gratté un tour supplémentaire.
Babaou : « Qu’es-tu fous ? T’es à la bourre. »
Robocop : « Ben j’ai vu le feu rouge trop tard, je n’ai pas pu m’arrêter alors j’ai ouvert en grand. Tant mieux, c’est mon meilleur tour. »
Trop fort ce Rob !!! Faut dire que 8 minutes de roulage c’est court.
Sébastien et guillaume rappliquent et nous engageons une discussion à bâtons rompus. Nous sommes comme des puceaux qui viennent de tirer leur premier coup.
Nous nous ruons sur la file d’attente du 1000 CBR.
La Madame : « Pas possible Messieurs, c’est un essai par demi journée. Revenez à 13h30. »
Rob : « Mais M’dame, on nous a dit que nous pourrions faire deux tours ce matin. »
La Madame : « On vous a menti. »
Rob : « S’iouplait M’dame, y a personne. Just’ un ptit tour. »
La Madame : « Ouste, du balai !!! »
La mort dans l’âme et sans grande conviction nous nous dirigeons vers le stand des essais sur route.
Babaou : « Tu veux essayer quoi ? »
Rob : « Bof. »
Babaou : « Allez, ça fait passer le temps. Moi je tente le VFR. Et toi ? »
Rob : « Bof. »
Nos quatre joyeux drilles finiront sur des Hornet.
Rob : « T’as pas eu le VFR ? »
Babaou : « Bof. »
Cet essai sur route ou plutôt ce suivage à 70 km/h est ennuyeux. Nous sommes encadrés par des Marshals avec l’interdiction d’arsouiller. Le parcours d’environ 20 minutes tourne autour du Castelet.
Je laisse un peu de champ devant moi, essore ma poignée et attends… RIEN… J’en tombe un et recommence…NADA…Aucun de coup de pied au cul. Pas la peine de s’accrocher au guidon, on ne risque pas de s’envoler.
Les –
-Moteur linéaire.
-Creux à bas régime.
-Creux à mi régime.
-Pas de freins.
-Suspat trop souple.
-Echappement discret.
-Pas de caractère.
Les +
-Je cherche encore.
Il est 11h30 , toutes ces émotions ça creuse. Direction le stand bouffe pour avaler un machin chose. Décidément, le motard de base mange souvent comme un clochard, debout et avec ses doigts. Je consulte mon portable. Divers SMS d’encouragements. Pitbuell me propose une virée. Je le rappelle.
Babaou : « Salut Pat, désolé mais je suis au Castelet avec Robocop. »
Pitbuell : « T’as réussi à avoir une place ? »
Babaou : « Vouais, par hasard. C’est un collègue de travail qui me l’a proposé. »
Pitbuell : « Quelle chance !!! Ben tant pis, ce sera pour une autre fois. Amusez-vous bien. »
J’ai un petit pincement au cœur quand je raccroche. J’aurais aimé que mon compagnon d’arsouille soit avec nous.
Petit tour par le stand photo afin de voir les clichés de nos exploits et de choisir les plus belles.
Rob : « Je suis dégoûté, y’a pas d’angle. Pourtant j’ai frotté partout. »
Il me montre ses sliders râpés à des endroits encore inexplorés.
Babaou : « Les Paparazzis sont postés dans les virages lents. »
Rob : « Ouais, mais fait chier quand même !!! »
Babaou : « Attendons les tofs de cet aprem’. »
Il est 12h45 et nous posons nos augustes postérieurs sur le goudron chauffé par un soleil radieux. Juste un petit air frais nous rappelle que nous ne sommes qu’en mars. L’endroit choisi est stratégique, pile devant l’entrée pour l’inscription à l’essai du 1000 CBR. Pour passer avant nous, il faudra nous piétiner. Nous papotons de tout et de rien, Guillaume et Sébastien sont deux frères, ils habitent Marseille et font parti du moto club d’Aix-en-provence.
13h30, c’est la ruée. Grosse bousculade mais nous sommes parmi les premiers.
Mes trois compagnons sont à fond. Je garde un peu de retenue suite à mon essai loupé du matin.
Re-briefing, « re ne faites pas si…re ne faites pas ça… etc.… etc.… ». Je tire le gros lot avec le numéro 113. Miracle, ma botte passe sous le sélecteur de vitesse. Je démarre, suis pas habitué à autant de discrétion. Enclenche le premier rapport et …Cale. Seconde tentative, je recale. Sans déconner, je suis déjà à la bourre !!! Quelle quiche. Heureusement qu’il y a trois groupes de cinq-six motos espacés d’environ vingt secondes. Je suis dans le deuxième.
Robocop est loin devant, parti faire briller nos couleurs.
Dimanche 16. RDV est pris pour 7h30 avec Robocop à la station Total, sortie d’Aix- en- Provence direction N7.
Mon réveil sonne à 6h15, faut dire que j’ai passé une nuit agitée. P’tain, je dois me lever plus tôt le week-end qu’en semaine !
7h15, c’est la tête dans le cul que je démarre mon étron et trace la route.
7h28 Robocop est déjà là avec un sourire radieux. Salutations motardes.
Robocop : « Pile à l’heure, c’est bien ! »
Babaou : « C’est la moindre des corrections , cela fait longtemps que tu attends ? »
Robocop : « Non, 5 minutes. On va y aller tout doux, c’est humide. J’ai fait quelques virgules ce matin. »
Babaou : « Ok, c’est toi le boss, je te suis. »
Nous enroulons entre 100 et 120 km/h. Je dois dire que c’est agréable et je peux profiter du paysage. Les mêmes routes sont abordées bien plus vite avec la meute. La bouilladisse, Roquevaire, Gemenos.
A l’entrée de Cuges-les-pins, un Gex bleu /blanc et son pilote assorti déboulent comme des malades suite à un ralentissement de bar. Il pète un rupteur et lève le bras en pestant. Robocop lui répond.
Enfin, nous y voilà. Il faut montrer patte blanche, pas moins de trois contrôles successifs avant d’atteindre notre objectif. Nous sommes parmi les premiers. Un proverbe dit que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Le constat est que le motocycliste se lève tard.
Nous garons nos tromblons, pensant à la chance que nous avons d’être sur ce site prestigieux et partons à l’assaut de cette forteresse.
Entre l’essai du 600 ou du 1000, le cœur de Robocop balance.
Babaou : « Ben moi je débute par le 600, si cela ne va pas, je zapperais celui du 1000. Fais comme tu le sens. »
Robocop : « Nous sommes venus ensemble, nous restons ensemble. »
A vrai dire, je suis réconforté par cette réponse car je n’en mène pas large. Il a du prendre sur lui car je vois bien qu’il voulait s’attaquer d’emblée au plat de résistance.
Nous faisons la connaissance de deux jeunes motards, Guillaume et Sébastien. Ils sont enthousiastes et passionnés.
Guillaume : « Nous sommes venus par Cuges et vous ? »
Babaou : « Nous aussi. Avez-vous vu cet abruti qui roulait comme un taré ce matin ? »
Guillaume : « Il était comment ? «
Robocop : « Un Gex bleu et blanc. D’ailleurs je le cherche pour lui dire deux mots. »
Guillaume : « Vous avez quoi comme brêles ? »
Babaou : « SP1 et Multistada. »
Sébastien : « C’était vous ? Vous vous traînez. Je ne râlais pas après vous mais le caisseux qui a déboîté sous mon nez. »
Robocop : « On ne traîne jamais !!! La flicaille est de sortie aujourd’hui pour l’évènement. Ce bout droit est souvent surveillé. »
Sébastien : « A bon ??? »
Babaou : « De toute manière faut vraiment être con pour entrer à 200 dans un bled. »
Le premier contact est assez viril. Finalement, ils passeront la journée avec nous.
Vu le peu de monde, l’attente sera courte. Ticket en poche, nous nous dirigeons vers les portes de la caverne d’Ali baba. Robocop est en transe.
Petit briefing vidéo, nous avons droit au petit parcours. En gros, un demi circuit. Monsieur Moneret assure comme un moniteur de moto école. « Attention à si…, attention à ça…. Ne faites pas si, ne faites pas ça. Et patati et patata… Feu rouge vous rentrez. au paddock ».
J’observe Robocop du coin de l’œil, il est assis sur un muret. Sous son calme apparent, je devine une éruption volcanique.
Dernières recommandations : « Surtout faites bien chauffer vos gommes !!! »
Je suis face à ma meule, numéro 219. Je récite une dernière fois notre père qui êtes aux cieux…. Et pis merde !!! J’ai peur mais j’y vais.
Je démarre, pas de bruit ! Tourne la poignée et vois le compte tour s’affoler. J’enfourche. Merde ma botte ne passe pas sous le sélecteur, il est placé trop bas. C’est du bout, du bout, du bout du caoutchouc de ma semelle que je vais devoir passer mes rapports. Pas top !!!
J’aperçois Sébastien caler et coucher sa moto.
Je quitte les stands mollo, teste le frein AV. Ils sont pas en toc. Bête et discipliné, je décide de faire le premier tour tranquille histoire d’assimiler le tracé, de faire chauffer mes gommards et la mécanique. Je me fais déboîter de tous les cotés.
Robocop se bat déjà aux avants postes.
Je n’arrive pas à cerner cette meule. Elle se redresse violemment quand je rentre fort en virage sur les freins. Après un petit tout droit, je reprends la bonne trajectoire, mets gaz en grand. Je suis à 6000 trs, je reste scotché sur la piste. Pour finir, je ne peux pas monter la cinq et aborde les deux lignes droites en fond de quatre au rupteur.
Je descends de cette moulinette avec un sentiment mitigé. Je suis fier d’avoir tourné sur le Castelet mais déçu de ma prestation. Je me suis fait dévorer de toutes parts. Cette meule n’a rien dans le ventre en dessous de 10 000, elle n’aime pas se faire titiller les disques sur l’angle et une boite quatre…C’est merdique.
J’attends Robocop, il a gratté un tour supplémentaire.
Babaou : « Qu’es-tu fous ? T’es à la bourre. »
Robocop : « Ben j’ai vu le feu rouge trop tard, je n’ai pas pu m’arrêter alors j’ai ouvert en grand. Tant mieux, c’est mon meilleur tour. »
Trop fort ce Rob !!! Faut dire que 8 minutes de roulage c’est court.
Sébastien et guillaume rappliquent et nous engageons une discussion à bâtons rompus. Nous sommes comme des puceaux qui viennent de tirer leur premier coup.
Nous nous ruons sur la file d’attente du 1000 CBR.
La Madame : « Pas possible Messieurs, c’est un essai par demi journée. Revenez à 13h30. »
Rob : « Mais M’dame, on nous a dit que nous pourrions faire deux tours ce matin. »
La Madame : « On vous a menti. »
Rob : « S’iouplait M’dame, y a personne. Just’ un ptit tour. »
La Madame : « Ouste, du balai !!! »
La mort dans l’âme et sans grande conviction nous nous dirigeons vers le stand des essais sur route.
Babaou : « Tu veux essayer quoi ? »
Rob : « Bof. »
Babaou : « Allez, ça fait passer le temps. Moi je tente le VFR. Et toi ? »
Rob : « Bof. »
Nos quatre joyeux drilles finiront sur des Hornet.
Rob : « T’as pas eu le VFR ? »
Babaou : « Bof. »
Cet essai sur route ou plutôt ce suivage à 70 km/h est ennuyeux. Nous sommes encadrés par des Marshals avec l’interdiction d’arsouiller. Le parcours d’environ 20 minutes tourne autour du Castelet.
Je laisse un peu de champ devant moi, essore ma poignée et attends… RIEN… J’en tombe un et recommence…NADA…Aucun de coup de pied au cul. Pas la peine de s’accrocher au guidon, on ne risque pas de s’envoler.
Les –
-Moteur linéaire.
-Creux à bas régime.
-Creux à mi régime.
-Pas de freins.
-Suspat trop souple.
-Echappement discret.
-Pas de caractère.
Les +
-Je cherche encore.
Il est 11h30 , toutes ces émotions ça creuse. Direction le stand bouffe pour avaler un machin chose. Décidément, le motard de base mange souvent comme un clochard, debout et avec ses doigts. Je consulte mon portable. Divers SMS d’encouragements. Pitbuell me propose une virée. Je le rappelle.
Babaou : « Salut Pat, désolé mais je suis au Castelet avec Robocop. »
Pitbuell : « T’as réussi à avoir une place ? »
Babaou : « Vouais, par hasard. C’est un collègue de travail qui me l’a proposé. »
Pitbuell : « Quelle chance !!! Ben tant pis, ce sera pour une autre fois. Amusez-vous bien. »
J’ai un petit pincement au cœur quand je raccroche. J’aurais aimé que mon compagnon d’arsouille soit avec nous.
Petit tour par le stand photo afin de voir les clichés de nos exploits et de choisir les plus belles.
Rob : « Je suis dégoûté, y’a pas d’angle. Pourtant j’ai frotté partout. »
Il me montre ses sliders râpés à des endroits encore inexplorés.
Babaou : « Les Paparazzis sont postés dans les virages lents. »
Rob : « Ouais, mais fait chier quand même !!! »
Babaou : « Attendons les tofs de cet aprem’. »
Il est 12h45 et nous posons nos augustes postérieurs sur le goudron chauffé par un soleil radieux. Juste un petit air frais nous rappelle que nous ne sommes qu’en mars. L’endroit choisi est stratégique, pile devant l’entrée pour l’inscription à l’essai du 1000 CBR. Pour passer avant nous, il faudra nous piétiner. Nous papotons de tout et de rien, Guillaume et Sébastien sont deux frères, ils habitent Marseille et font parti du moto club d’Aix-en-provence.
13h30, c’est la ruée. Grosse bousculade mais nous sommes parmi les premiers.
Mes trois compagnons sont à fond. Je garde un peu de retenue suite à mon essai loupé du matin.
Re-briefing, « re ne faites pas si…re ne faites pas ça… etc.… etc.… ». Je tire le gros lot avec le numéro 113. Miracle, ma botte passe sous le sélecteur de vitesse. Je démarre, suis pas habitué à autant de discrétion. Enclenche le premier rapport et …Cale. Seconde tentative, je recale. Sans déconner, je suis déjà à la bourre !!! Quelle quiche. Heureusement qu’il y a trois groupes de cinq-six motos espacés d’environ vingt secondes. Je suis dans le deuxième.
Robocop est loin devant, parti faire briller nos couleurs.
Journée Honda day ( suite )
Ce coup ci, on ne me la fait pas. Le « Faites gaffe les gars, les bécanes n’ont pas tourné depuis une heure, les pneus sont froids ». A la sortie des stands, j’ouvre en grand. En bout de ligne droite, je freine et vise la corde. Cette CBR est plus docile que Miss Tagada Jones !!! Elle y va sans broncher. Je suis plus à l’aise que sur le 600, je n’hésite pas à tourner la poignée. Facile.
En comparaison avec la 999 de Ducat moisie sur laquelle j’ai pu poser mon cul une trentaine de kms, je peux vous assurer que c’est très différent. Cette bébête est bien plus abordable.
Fin du premier tour, je double une gonzesse attardée dans la grande courbe du Signe et une autre dans le droit du Beausset. Je sais, ce n’est pas glorieux, mais c’était propre. J’entame mon deuxième tour. J’ai confiance et essore sur la ligne droite des stands. Des panneaux nous indiquent la distance sur les freinages.
200
150
100
Je teste la méthode frein AR pour asseoir la moto. Habituellement, je n’y touche jamais.Ca passe comme une lettre à la poste (clin d’œil à mon poto). Je garde les freins et plonge dans cette épingle à droite. C’est un régal, plus facile qu’avec ma Strada qui rechigne davantage sur l’angle. Je me dis que l’on peut rentrer plus fort. Les petites chicanes installées pour la circonstance ne sont qu’une formalité et plein pot sur le bout qui nous reste du Mistral menant sur Signe.
Je ne suis pas à l’aise dans les grandes courbes avalées plein badin. Je me fais déposer par la droite puis par la gauche à la sortie de Signe. Je suis impressionné par l’angle que prennent ces trois mecs. J’ai l’impression que leurs coudes frôlent la piste. Merde !!! Pourquoi pas moi. Je tords ma poignée et angle tout ce que je peux. J’arrive à garder le contact.
Le virage du Beausset est très technique, une belle courbe à droite qui se referme avant un petit bout droit qui mène sur Bendor, un gauche. J’apprécie les virages à gauche. Je sors du Beausset en 3, fais cracher les canassons et freine très tard. Les trois fondus devant moi ne sont pas plus rapides. J’ai stoppé l’hémorragie. Cette partie est plus lente, je suis bien.
Arrive l’épingle à droite de Tour. C’est un traquenard qui conditionne la vitesse de pointe sur la ligne droite des stands. Il faut s’en extraire en première et dans les tours. Je serre un max à gauche, suis en 2. Freine comme un trappeur jusqu’à la corde, rentre la 1 et envoie aussi sec la patate. Je flirte avec le vibreur mais sort comme une balle. Mon pneu AR agonise, la moto donne des à-coups. 2 3 4 5 à la volée, 50 mètres me sépare de mon lièvre.
200. Je jette un œil à mon compteur 215. Je ne coupe pas.
150 me saute à la gueule. J’enfonce frein AR et AV . Je suis à 180.
Je tombe mes rapports, l’arrière déleste ( j’ai l’impression que je vais passer par dessus ma meule), puis raccroche. Putain la frayeur !!! PLUS JAMAIS JE NE TOUCHERAI CE SATANE DE FREIN AR. Mon tromblon se tord mais garde sa trajectoire. A la sortie de cette déviation serrée, ma cible est à 20 mètres. Les 4 CBR sont dans un mouchoir de poche.
Je m’enflamme. Petites chicanes qui vont bien. A l’abord de la ligne droite du Mistral, je suis dans la roue du dernier. J’hésite à attaquer, Signe arrive. Je coupe lamentablement, je ne peux pas suivre. Je termine ce 3ème tour peinard et rentre aux stands , feux rouges allumés.
Quelle banane mes amis !!!
Sébastien et Guillaume ont préférés le 600. Je pense terminer cette journée sur ce bouquet final, mais c’est sans compter sur Robocop. Il est chaud comme la braise, il ne tient pas en place, virevolte, va et vient.
Rob : « Venez, nous allons terminer par un baptême ».
Les jeunots : « Sans nous ».
Rob : « Allez venez, on va s’éclater ».
Guillaume : « Ca va pas non, on veut pas mourir ».
Nous troquons nos numéros et ils nous quittent. Je ne suis pas plus emballé que ça, mais je ne vais pas lâcher Robocop maintenant.
Attendant notre tour, nous discutons avec d’anciens lests passés du coté obscur de la force. Une belle brune bardée de cuir d’un certain âge, ou d’un âge certain, ne laisse pas Robocop indifférent. En plus elle a une énorme… qualité, … elle n’a pas de casse croûte. Elle répond au doux prénom d’ancien lest n°2. Nous échangeons…( pas nos adresses bande de vicelards … nos impressions !). Je sens que Rob a la cote.
Vient notre tour. Je grimpe sur un CBR full piloté par Laurent Brian, ancien champion de France promosport. J’en ai encore le souffle coupé. J’ai eu la totale. Wheeling , stoppies, accélérations foudroyantes, ce mec vit sur une autre planète, il n’est pas humain. Deux tours à fond et une poussée d’adrénaline comme je n’en ai jamais eu. Je suis véritablement enchanté. Petite satisfaction personnelle, il avait les mêmes traj’ que moi. Rob me tempère un peu et m’explique que l’impression de vitesse est accrue en tant que passager. Lui il passait dans Signe à 200, alors que nos pilotes n’étaient qu’à 160. ( pensée pour Tagada Jones).
Retour sur terre.
Nous partons voir les photos des cessions de l’après-midi. Ces cons devaient finir leur sieste quand les premiers tours ont débuté.
Rob : « Merde on y est pas ».
Babaou : « Fait chier, j’voulais une tof avec le n°113, genoux posé et les étincelles sous le carénage ».
Rob : « Ces gros cafards ils nous on loupé ».
Remontés comme des pendules, nous choisissons nos instantanés du matin auprès d’une hôtesse charmante mais désagréable.
Rob : « Vu le prix des images, elle pourrait être aimable et souriante cette conne ».
Babaou : « Sûr que pour la faire rire, il faut lui coincer les doigts dans une porte ».
Elle nous annonce un délai de 20 minutes. Direction le snack boire une chopine. Nous croisons lest n°2 en panne de batterie, elle cherche des câbles.
Rob : « Tiens, elle s’est changée. Ce jean lui va super. Matte cette chute de reins ».
Babaou : « T’as raison, presque aussi beau que le cul de ma Strada ».
Rob : « Elle mérite………(censuré) ».
Nous récupérons nos photos, le temps s’est rafraîchi, il est temps de rentrer. Je suis content de retrouver mon twin poussif. Il vibre, cogne, martèle, respire, gronde. J’ai l’impression d’avoir quelque chose entre les jambes. C’est un vrai bonheur que de s’extraire d’une courbe à 3000 trs. Mon D2 me donne la sensation d’arracher des lames de goudron à chaque rotation du poignet. Ces Honda sont certes très efficaces, mais il leur manque l’essentiel….. Une âme.
Le coin est clafi de MIB. Dans la descente après Cuges, un motard de la gendarmerie nationale nous double, continue sur sa lancée puis nous intime l’ordre de nous arrêter un peu avant le croisement de Gemenos.
MIB : « Bonjour messieurs, permis s’il vous plait ».
Robocop me regarde et me dit : « Oulala, on va morfler !!! Plaque, échappement, éclairage… ».
Le MIB fait le tour de nos brèles et nous sort une liste longue comme le bras. Robocop ne se démonte pas et entame la conversation. L’atmosphère se détend et en définitive nous restons 10 minutes à discuter. Le ciel se couvre dangereusement, Robocop n’aime pas rouler sous la pluie. Moi non plus d’ailleurs. Nous prenons congé de notre hôte.
Gemenos, Roquevaire, Aix. C’est le moment de nous quitter.
Merci à toi Christophe pour ton entrain, ta sympathie et la superbe journée passée en ta compagnie.
BABAOU.
En comparaison avec la 999 de Ducat moisie sur laquelle j’ai pu poser mon cul une trentaine de kms, je peux vous assurer que c’est très différent. Cette bébête est bien plus abordable.
Fin du premier tour, je double une gonzesse attardée dans la grande courbe du Signe et une autre dans le droit du Beausset. Je sais, ce n’est pas glorieux, mais c’était propre. J’entame mon deuxième tour. J’ai confiance et essore sur la ligne droite des stands. Des panneaux nous indiquent la distance sur les freinages.
200
150
100
Je teste la méthode frein AR pour asseoir la moto. Habituellement, je n’y touche jamais.Ca passe comme une lettre à la poste (clin d’œil à mon poto). Je garde les freins et plonge dans cette épingle à droite. C’est un régal, plus facile qu’avec ma Strada qui rechigne davantage sur l’angle. Je me dis que l’on peut rentrer plus fort. Les petites chicanes installées pour la circonstance ne sont qu’une formalité et plein pot sur le bout qui nous reste du Mistral menant sur Signe.
Je ne suis pas à l’aise dans les grandes courbes avalées plein badin. Je me fais déposer par la droite puis par la gauche à la sortie de Signe. Je suis impressionné par l’angle que prennent ces trois mecs. J’ai l’impression que leurs coudes frôlent la piste. Merde !!! Pourquoi pas moi. Je tords ma poignée et angle tout ce que je peux. J’arrive à garder le contact.
Le virage du Beausset est très technique, une belle courbe à droite qui se referme avant un petit bout droit qui mène sur Bendor, un gauche. J’apprécie les virages à gauche. Je sors du Beausset en 3, fais cracher les canassons et freine très tard. Les trois fondus devant moi ne sont pas plus rapides. J’ai stoppé l’hémorragie. Cette partie est plus lente, je suis bien.
Arrive l’épingle à droite de Tour. C’est un traquenard qui conditionne la vitesse de pointe sur la ligne droite des stands. Il faut s’en extraire en première et dans les tours. Je serre un max à gauche, suis en 2. Freine comme un trappeur jusqu’à la corde, rentre la 1 et envoie aussi sec la patate. Je flirte avec le vibreur mais sort comme une balle. Mon pneu AR agonise, la moto donne des à-coups. 2 3 4 5 à la volée, 50 mètres me sépare de mon lièvre.
200. Je jette un œil à mon compteur 215. Je ne coupe pas.
150 me saute à la gueule. J’enfonce frein AR et AV . Je suis à 180.
Je tombe mes rapports, l’arrière déleste ( j’ai l’impression que je vais passer par dessus ma meule), puis raccroche. Putain la frayeur !!! PLUS JAMAIS JE NE TOUCHERAI CE SATANE DE FREIN AR. Mon tromblon se tord mais garde sa trajectoire. A la sortie de cette déviation serrée, ma cible est à 20 mètres. Les 4 CBR sont dans un mouchoir de poche.
Je m’enflamme. Petites chicanes qui vont bien. A l’abord de la ligne droite du Mistral, je suis dans la roue du dernier. J’hésite à attaquer, Signe arrive. Je coupe lamentablement, je ne peux pas suivre. Je termine ce 3ème tour peinard et rentre aux stands , feux rouges allumés.
Quelle banane mes amis !!!
Sébastien et Guillaume ont préférés le 600. Je pense terminer cette journée sur ce bouquet final, mais c’est sans compter sur Robocop. Il est chaud comme la braise, il ne tient pas en place, virevolte, va et vient.
Rob : « Venez, nous allons terminer par un baptême ».
Les jeunots : « Sans nous ».
Rob : « Allez venez, on va s’éclater ».
Guillaume : « Ca va pas non, on veut pas mourir ».
Nous troquons nos numéros et ils nous quittent. Je ne suis pas plus emballé que ça, mais je ne vais pas lâcher Robocop maintenant.
Attendant notre tour, nous discutons avec d’anciens lests passés du coté obscur de la force. Une belle brune bardée de cuir d’un certain âge, ou d’un âge certain, ne laisse pas Robocop indifférent. En plus elle a une énorme… qualité, … elle n’a pas de casse croûte. Elle répond au doux prénom d’ancien lest n°2. Nous échangeons…( pas nos adresses bande de vicelards … nos impressions !). Je sens que Rob a la cote.
Vient notre tour. Je grimpe sur un CBR full piloté par Laurent Brian, ancien champion de France promosport. J’en ai encore le souffle coupé. J’ai eu la totale. Wheeling , stoppies, accélérations foudroyantes, ce mec vit sur une autre planète, il n’est pas humain. Deux tours à fond et une poussée d’adrénaline comme je n’en ai jamais eu. Je suis véritablement enchanté. Petite satisfaction personnelle, il avait les mêmes traj’ que moi. Rob me tempère un peu et m’explique que l’impression de vitesse est accrue en tant que passager. Lui il passait dans Signe à 200, alors que nos pilotes n’étaient qu’à 160. ( pensée pour Tagada Jones).
Retour sur terre.
Nous partons voir les photos des cessions de l’après-midi. Ces cons devaient finir leur sieste quand les premiers tours ont débuté.
Rob : « Merde on y est pas ».
Babaou : « Fait chier, j’voulais une tof avec le n°113, genoux posé et les étincelles sous le carénage ».
Rob : « Ces gros cafards ils nous on loupé ».
Remontés comme des pendules, nous choisissons nos instantanés du matin auprès d’une hôtesse charmante mais désagréable.
Rob : « Vu le prix des images, elle pourrait être aimable et souriante cette conne ».
Babaou : « Sûr que pour la faire rire, il faut lui coincer les doigts dans une porte ».
Elle nous annonce un délai de 20 minutes. Direction le snack boire une chopine. Nous croisons lest n°2 en panne de batterie, elle cherche des câbles.
Rob : « Tiens, elle s’est changée. Ce jean lui va super. Matte cette chute de reins ».
Babaou : « T’as raison, presque aussi beau que le cul de ma Strada ».
Rob : « Elle mérite………(censuré) ».
Nous récupérons nos photos, le temps s’est rafraîchi, il est temps de rentrer. Je suis content de retrouver mon twin poussif. Il vibre, cogne, martèle, respire, gronde. J’ai l’impression d’avoir quelque chose entre les jambes. C’est un vrai bonheur que de s’extraire d’une courbe à 3000 trs. Mon D2 me donne la sensation d’arracher des lames de goudron à chaque rotation du poignet. Ces Honda sont certes très efficaces, mais il leur manque l’essentiel….. Une âme.
Le coin est clafi de MIB. Dans la descente après Cuges, un motard de la gendarmerie nationale nous double, continue sur sa lancée puis nous intime l’ordre de nous arrêter un peu avant le croisement de Gemenos.
MIB : « Bonjour messieurs, permis s’il vous plait ».
Robocop me regarde et me dit : « Oulala, on va morfler !!! Plaque, échappement, éclairage… ».
Le MIB fait le tour de nos brèles et nous sort une liste longue comme le bras. Robocop ne se démonte pas et entame la conversation. L’atmosphère se détend et en définitive nous restons 10 minutes à discuter. Le ciel se couvre dangereusement, Robocop n’aime pas rouler sous la pluie. Moi non plus d’ailleurs. Nous prenons congé de notre hôte.
Gemenos, Roquevaire, Aix. C’est le moment de nous quitter.
Merci à toi Christophe pour ton entrain, ta sympathie et la superbe journée passée en ta compagnie.
BABAOU.
Journée Honda day ( suite ) II
Une petite tof pour immortaliser l'évenement.
Gaffe T'Charly je t'ai à l'oeil!!!
Gaffe T'Charly je t'ai à l'oeil!!!
Re: Journée Honda Day part I
(hihihihihihihihihi) c'est ton pot qui a le SP1? Tu l'as essayé? Par rapport au moteur Ducati?
Charles Kerry- Age : 57
Localisation : Région P.A.C.A
votre monture : R 1200 S noire
Re: Journée Honda Day part I
La suite la suite la suite
PS : j'ai retiré quelques entrelignes.
PS : j'ai retiré quelques entrelignes.
_________________
...à pied
Honda days au Mans
J'ai été aussi aux Honda Days au Mans ces trois dernières années :
A chaque fois en demi journées car problème de planning.
D'ailleurs au niveau du planning, il faut s'y prendre à l'avance car les places sont assez peu nombreuses et peu de communication est faite carils n'en ont pas besoin.
1ere expérience avec un 4 cylindres au circuit bugatti avec des inconsients : Terrible....La première phrase que j'ai réussi à sortir était : "c'est une moto pour se tuer!!!" pourtant j'aime beaucoup la moto mais pour moi ces 1000 CBR (et autres) ne sont que des machinnes de pistes auxquelles on a greffé une plaque numérotée, un lot d'ampoules et une homologation, elles n'ont pas leur place sur la route puisque ce sont des machines de piste, logique? Donc cette réponse des gaz, cette envolée de régime et ces freins qui modifient les repères et les intentions... En tout cas, je sais ou je finiras avec ce genre de machines. Par contre sur piste, j'ai préféré le 600 qui est plus agile et qui met plus facilement le pilote à son aise...
L'essai routier m'a permis d'enfin prendre du plaisir avec un 4 cylindres 800VFR, le V4 est coupleux et a une bonne allonge et son bruit est des plus agréables. Sur une partie du tracé des 24 H, on s'y serait crus par contre ici pas de limitations de vitesse par les Marshalls, faut les suivre...
J'ai essayé le Hornet et je n'en dirait pas plus que Babaou car je risquerait d'être vulgaire
Ce qui est assez regretables est que les flics se mettent avec une boite à photos souvenirs sur le parcours mais ils ne font que leur métier
Enfin, de longues heures d'attente pour 3 petits tours (2 si un mec se gauffre dans les stands avant de partir)
Bon une petite photo souvenirs...
A chaque fois en demi journées car problème de planning.
D'ailleurs au niveau du planning, il faut s'y prendre à l'avance car les places sont assez peu nombreuses et peu de communication est faite carils n'en ont pas besoin.
1ere expérience avec un 4 cylindres au circuit bugatti avec des inconsients : Terrible....La première phrase que j'ai réussi à sortir était : "c'est une moto pour se tuer!!!" pourtant j'aime beaucoup la moto mais pour moi ces 1000 CBR (et autres) ne sont que des machinnes de pistes auxquelles on a greffé une plaque numérotée, un lot d'ampoules et une homologation, elles n'ont pas leur place sur la route puisque ce sont des machines de piste, logique? Donc cette réponse des gaz, cette envolée de régime et ces freins qui modifient les repères et les intentions... En tout cas, je sais ou je finiras avec ce genre de machines. Par contre sur piste, j'ai préféré le 600 qui est plus agile et qui met plus facilement le pilote à son aise...
L'essai routier m'a permis d'enfin prendre du plaisir avec un 4 cylindres 800VFR, le V4 est coupleux et a une bonne allonge et son bruit est des plus agréables. Sur une partie du tracé des 24 H, on s'y serait crus par contre ici pas de limitations de vitesse par les Marshalls, faut les suivre...
J'ai essayé le Hornet et je n'en dirait pas plus que Babaou car je risquerait d'être vulgaire
Ce qui est assez regretables est que les flics se mettent avec une boite à photos souvenirs sur le parcours mais ils ne font que leur métier
Enfin, de longues heures d'attente pour 3 petits tours (2 si un mec se gauffre dans les stands avant de partir)
Bon une petite photo souvenirs...
FAB- Bouchon
- Age : 42
Localisation : Sur la trajo comme en dehors mais jamais au bon endroit
votre monture : bridée en 34cv
Humeur : On verra demain
Re: Journée Honda Day part I
Salut FABR1100S.
J'ai eu une chance inouie, un college de travail est venu me proposer de participer à cette journée, il a appelé son concess ( Chomat ) Honda, et j'ai obtenu le fameux sésame par courrier le samedi.
Contrairement à toi, j'ai préféré le 1000. Sur le 600 je me sentais trop à l'étroit sans compter le manque de couple flagrant. Ce fut ma premiere expérience sur circuit. J'ai remis le couvert à Ales lors d'une journée porte ouverte par la FFM. Mon sentiment est partagé entre le fait de tourner en boucle de plus en plus vite ( lassant à la longue ) et la sécurité maximale offerte ( personne ne vient en face, possibilité de faire un tout droit sans risque etc.. Etc.. )
Je pense faire quelques journées " piste " cette année. Comme l'a dit Françis sur un autre sujet, cela calme immédiatement sur la route et il a entierement raison.
G.V.B.
J'ai eu une chance inouie, un college de travail est venu me proposer de participer à cette journée, il a appelé son concess ( Chomat ) Honda, et j'ai obtenu le fameux sésame par courrier le samedi.
Contrairement à toi, j'ai préféré le 1000. Sur le 600 je me sentais trop à l'étroit sans compter le manque de couple flagrant. Ce fut ma premiere expérience sur circuit. J'ai remis le couvert à Ales lors d'une journée porte ouverte par la FFM. Mon sentiment est partagé entre le fait de tourner en boucle de plus en plus vite ( lassant à la longue ) et la sécurité maximale offerte ( personne ne vient en face, possibilité de faire un tout droit sans risque etc.. Etc.. )
Je pense faire quelques journées " piste " cette année. Comme l'a dit Françis sur un autre sujet, cela calme immédiatement sur la route et il a entierement raison.
G.V.B.
Re: Journée Honda Day part I
Mauvaise nouvelle pour cette année, les Honda Days sont annulés pour cause de crise financière et budget resseré
FAB- Bouchon
- Age : 42
Localisation : Sur la trajo comme en dehors mais jamais au bon endroit
votre monture : bridée en 34cv
Humeur : On verra demain
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