le Vercors fin octobre 2009, bbrreeeee

Salut les loupiaux,

Le co-administrateur que je suis avait prit 2 semaines de vacances sans mettre une rétine, un doigt sur le clavier sur notre forum adoré. Me revoilà donc avec une p'tite virée dans le Vercors déclenchée au pied levé, soit un contact prit le vendredi après midi pour un départ le lendemain matin à 6H15 de Besançon.

Les participants était un Guzzi-man en Stelvio noir, un GSman 2008, un triumphman 955i rouge et votre pomme avec sont S BTP.

Première pause après Lons le Saunier, une heure de route dans la crachin matinal et une route parfois scintillante ! merci les poignées chauffantes et un éveil tardif sur la moto me feront aborder les "glisouilles" avec fatalité et sagesse. Les gars de chez nous savent recevoir et nous serons gratifiés d'un petit déjeuner de champion avec croissants, pains au chocolat, café, thé dans une ambiance de motards gelés mais heureux et du reste de la famille de notre hôte revenant de bringue !

Départ ventre remplit, la réalité s'affiche sur le cadran digital de la Stelvio : le thermomètre indique -3°



Mais c'est où le Vercors au fait ? tais toi et essors.

Nous voilà repartis pour trois heures de petites routes que nous espérons meilleures après avoir passé le bondieu de bois de région que nous devons traverser qu'est la Bresse et ces brouillards parfois givrant. A part le poulet et les maisons en terre crue, la Bresse faut y être né pour l'aimer.

Comme je suis la troupe et que j'ai annoncé mes ambitions avant de venir chacun sait que j'ai laissé mon cerveau au bureau et si je suis devant tout le monde à un moment de la journée c'est que j'aurai tardé à freiner. Donc les GPSmen et leur position bien droite avec leur trail se chargeront bien de nous perdre plus d'une fois et nous faire passer par des chemins défoncés, les racailles, pour se mettre debout sur leur cale-pied pour nous rejouer le Paris Dakar. Ils ne sèmeront personne.


extrait du CR du forum d'en face écrit par Jackol notre guzziman adoré.





Depuis mon petit voyage à la découverte du Vercors (mon ex futur-lieu de travail) en BàR , je ne pensais qu’à une chose y retourner en moto . Ces paysages, ces routes et ces virolos me hantaient. Décision prise au vu de la météo le 31 octobre sera la der des balades de 2009 pour
moi. Cathy n’étant pas encore assez solide pour m’accompagner, c’est donc seul que je retournerais à Lente (ne cherchez pas sur la carte…)
. Par acquis de conscience, je poste ça sur le forum mais quand même persuadé que personne ne viendrait à cette balade tardive. Rono fût le premier volontaire, je ne serai donc pas seul, Saint Bernard m’accompagne puis Le poor longsome BMiste Leesung se présente et enfin un autre BMiste convaincu Robinwood lui-même. J’avais prévu un itinéraire qui me semblait pas mal pour une descente rapide sur les lieux. 6h00
le jour dit je m’habille en regardant le thermomètre, -3° m’indique celui-ci… je remets donc une couche de vêtements pour ne pas congeler sur la moto . Il fait une nuit claire et calme, je démarre la Noiraude et quitte la capital du Haut-Doubs. Il ne fait pas chaud mais c’est tout à fait supportable, l’indicateur de température extérieur clignote et se transforme en joli flocon , je fais donc attention au givre qui couvre les champs et qui pourrait bien s’inviter sur la route . La moto étant réglée pour rouler à 2 j’éclaire 10m devant , quelques tours de mollette pour détendre la précontrainte et ça arrange pas mal les choses. En sortant de Champagnole, le brouillard est plus dense, à couper au couteau même , il ne me quittera pas avant Lons. Cuiseaux, je suis un peu en avance, j’en profite pour faire le plein. Grimpette jusqu’à Chevreaux pour attendre mes acolytes au chaud devant un café chez JP. Je gare la Guzzi à l’endroit habituel et qui je vois dans l’encadrement de la porte ? Drez himself, le roi de la blague et fakir des pieds à ses heures . Venu faire la chouille avec Papouille & co, le Drez n’a dessaoulé qu’en partie… JP m’offre le café et les p’tits pains , mes compagnons arrivent peu après. S’en suit les discussions habituelles, avant notre départ pour le sud. Il sera beaucoup question de brouillard et d’humidité ambiante pendant cette journée et ce n’est pas pour rien, même un casque tout neuf qui n’aime pas l’eau . Jusqu'à Voirons, il est impossible de voir le paysage, noyé dans la purée de pois. Quand est-ce qu’on monte un peu que me demande le GSiste, alors qu’il connaît la région comme sa poche… Sassenage, les choses sérieuses commencent, enfin quelques virolos
sympathiques. C’est sur un bon rythme que nous atteignons Villard de Lans pour faire le plein des motos et vider les vessies des conducteurs. Je me demande si les Gorges de la Bournes seront ouvertes, en arrivant sur la route y menant, rien n’est moins sûr puisque les panneaux sont masqués à cause de travaux . Par chance, la circulation est autorisée le w-e, mais la chaussée, franchement défoncée ressemble plus à un terrain d’enduro . Choranche, une concentration de motards a eu la même idée que nous en ce beau samedi d’octobre mais voilà que ma boite magique s’affole et veut nous faire repartir en arrière . Cette fois-ci je ne me laisse plus avoir et maintenant je sais qu’elle n’aime pas que l’on passe près d’un point de passage sans aller le visiter . Direction le but de cette balade, Lente en Vercors, par une route parfois humide et jonchée de feuilles mortes. J’avoue humblement que ces conditions ne me plaisent pas du tout et c’est sur un filet de gaz que je prends les épingles qui nous mènent au col de la machine . On redescend sur Combe Laval pour prendre quelques photos mais bien sûr je n’ai pas rechargé l’accu de l’APN . Ce coup-ci on va visiter mon ex-futur lieu de travail. C’est franchement perdu mais qu’est ce que c’est beau et surtout les skieurs de l’équipe trouvent franchement l’endroit sympa. Il est largement l’heure de manger et c’est au milieu d’un décor quasi-canadien que nous pique-niquons
. Suite à ça la recherche d’un bistro, pouvant nous offrir café chaud, se fait impérieuse. Un petit arrêt sur un belvédère afin de profiter du paysage s’impose aussi. C’est dans des envolées de feuilles mortes que nous découvrons les routes du Vercors et un café remplit de chasseurs en fin de repas à la vacherie (ça ne s’invente pas). Un petit crochet par Die pour ne pas oublier le col mythique du Rousset… pour arriver sur la route de Die, nous empruntons une route étroite et tortueuse, j’avais depuis le matin une douleur à la main gauche, qui me gênait lors des débrayages. Cette douleur est devenue très aigue lors de ce périple . En arrivant à Chamaloc je me suis vite aperçu que je ne pourrais pas
suivre le rythme de mes compagnons et c’est la rage au cœur que je me suis résolu à les laisser partir s’amuser . C’est alors que le retour dans mes pénates est devenu pénible, impossible d’utiliser le levier gauche sans douleur. C’est donc à petit train que je rejoins mes condisciples arrivés depuis belle lurette au sommet . Nous repartons à travers le Vercors pour rejoindre Saint Marcellin. Je reviendrais avait dit Mac Arthur en quittant les Philippines, je fais la même promesse au Vercors . Saint-Etienne de Saint-Geoirs, arrêt plein et gâteaux, il reste quelques heures de route et la nuit ne va pas tarder à tomber. Je supprime donc une partie du tracé pour ne pas rentrer trop tard . La traversée de Bourgoin-Jallieu à 18h00 de nuit en pleine circulation avec un GPS déboussolé est un model du genre FCGSien… Après une petite excursion sur des petits chemins avant d’arriver à Lagnieu, je laisse Leesung mener la troupe car le xénon c’est mieux devant soi que dans les rétros… La circulation est dense et les automobilistes peu coopératifs , c’est dans ces conditions que nous arrivons à Bourg en Bresse, quelques runs aux feux rouges et on continue en direction de Lons. C’est le moment de se séparer, on partage quelques chips , on se remémore cette journée, on s’équipe et je remonte dans le haut-Doubs sans oublier de ravitailler. La douleur à ma main gauche est insupportable , je minimise au maximum les changements de rapport grâce au couple du bi italien, ça peu se faire sans trop de problèmes. Bien entendu, le lâchera pas jusqu’à l’arrivée à Pontarlier . 824km au compteur, bonne petite journée de moto. Je remercie mes accompagnateurs, JP pour le P’tit déj’ et Drez pour sa bonne humeur du matin.


A refaire
_________________
Usineur de Guzzi

Échantillon du Vercors, ça vallée la balade.



Pique nique sortie du sac, seul au monde en plein pays Canadien.


Le col du Rousset,


bis


votre serviteur


Malgré mes efforts répétés dans la montée du col du Rousset, je n'arriverai pas à faire disparaitre les millimètres de peur de mon pneu arrière. Un jour j'y arriverai.

très jolies photos !

hé ben mister, çà s'est fait quant exatement s'te virée, on est quelques uns du coin, fallait le dire je t'aurais rejoint en chemin pour y participer,

Hello bart'

comme je l'écrivais plus haut, cette balade c'est décidée la vieille. La prochaine sortie je laisserai un message ici.

Mouais Mouais....

Stelvio, Street, vers quelles compagnes européennes te diriges-tu?

Tu as du te faire plaisir , le Vercors c'est des paysages et des routes magnifiques .

J'aurais bien essayé la Stelvio, le concessionnaire ayant fermé sur la région, plus de Guzzi à essayer. snif.

le dilème avec guzzi c'est la piètre qualité du réseau commerciale français, l'importateur est nul aucune promo en prix et pub
exemple, selon les essais des new letter la 750 V7 est présentée comme l'héritière de feu la 750 S3 des années 70
avec mon pote h2O on avait essayé, 48 poneys bof, les S3 à carbus de notre jeunesse lachaient 63 pur sang, certes le sélecteur était à droite comme sur les motobec 125 LT3 d'ailleurs, c'était le meilleur anti vol, bon je radotte là ! retour au sujet
les concessionaires guzzi sont trop timorés, quant on leur propose une bmw en reprise ils sont pas très enclains à négocier.........
bon entre temps mon pote s'est fait taxé sa 11s devant sa caserne, finalement il a annulé l'achat de sa buell qui d'ailleurs n'arrivait pas, alors en apprenant qu'harley david sonnait le glas de buell , sur ce il ne sait plus quoi acheter
alors les concess guzzi qu'ils ne se plaignent pas s'ils vendent pas grand chose, après forcément ils mettent la clé sous la porte

au fait mister, tu l'a vendu ta 11s, dernièrement sur une aire d'autoroute j'ai discuté avec un mec en 12r, un breton égaré en drome, ben coté fiabilité elles ont des tas de p'tits blèmes ces bmw modernes, c'est ça le progrès.............

@barty : la sortie était samedi dernier , le 31/10/09.

Pour laisser un message sur le forum pour nous permettre de rouler ensemble, j'y repense maintenant, j'auri du connaitre l'itinéraire et l'organisation de la journée ce qui n'était pas le cas. Je ferai mieux la prochaine fois.

Pour les Guzzi, depuis qu'ils sont passé sous le giron d'Aprilia (je pense !) le SAV est revu en profondeur pour la France, délai, qualité, écoute du client et bien sur des concessionnaires, tout ne se fera pas en un jour.

Pour le 1200R, le multiplexage (comme toutes les 1200 me semble t il mais les pro confirmeront) a connu ces heures de déboires comme toutes "nouvelles" technologies embarquées de série. L'autre reproche au roadster de la marque était (au passé toujours d'après bmw) le manque de fiabilité en générale, bmw explique cet état par la demande supérieure à l'offre qui a eu comme répercussion de ne vérifier la qualité des machines produites, non plus 1 sur 2 mais 1 sur 5. C'est dire l'importance du service qualité dans cette entreprise OU la piètre qualité du travail effectué en amont !
Le SAV de bmw du coup assure même au delà de la garantie, une politique qui mérite d'être soulignée de part sa cohérence avec les tarifs pratiqués et l'image affichée. On n'en attend pas moins.

Ce qui me gratte le plus la tête, c'est l'entretien qui ce fera (à part la vidange ou les changements des différents filtres et autres bricoles) via le concessionnaire, passage obligé même avec une moto hors garantie et hors d'âge pour ceux qui voudront les garder. Ce fil à la patte ne me plait guerre, pas en tant que mécano averti, je suis une brêle mais en tant que consommateur avisé qui devra passer par bmw Besançon, très bien aujourd'hui mais s'ils devaient changer vers le moins bien en relationnel, mécanique, etc... serait mon seul interlocuteur pour ma belle tout de même.

le samedi en question le temps était potable, tu m'aurais envoyé un sms, on se serait retrouvé en chemin, vous zavez pas du passer bien loin de bourgoin pour monter dans le vercors, enfin bref.............

Une bien belle région en effet, même s'il n'a pas du faire très chaud. Mais en partant de Bsac tu ne risques pas de trouver pire ailleurs.
je bosse dans l'aéronautique, et il y a bien longtemps que le multiplexage s'est imposé. De nombreux avantages, comme le gain de poids et l'insensibilité aux parasites etc............
Mais à l'échelle d'une moto, c'est totalement ridicule: pas d'avantages, une source de complication évidente et l'obligation d'utiliser du matériel spécialisé en cas de pb électrique.
L'innovation c'est bien mais il ne faut pas innoner pour innover!
A+

misteR1100S a écrit:@barty : la sortie était samedi dernier , le 31/10/09.

Pour laisser un message sur le forum pour nous permettre de rouler ensemble, j'y repense maintenant, j'auri du connaitre l'itinéraire et l'organisation de la journée ce qui n'était pas le cas. Je ferai mieux la prochaine fois.

Pour les Guzzi, depuis qu'ils sont passé sous le giron d'Aprilia (je pense !) le SAV est revu en profondeur pour la France, délai, qualité, écoute du client et bien sur des concessionnaires, tout ne se fera pas en un jour.

Guzzi etait sous contrôle d' Aprilia (la jeune marque de Noale) dèbut des annees 2000... Guzzi aujourd'hui appartient, il me semble , à Piaggio.
Concernant Aprilia: au niveau du S.A.V c'est une catastrophe!!!!!!!!!!!!!! (comme beaucoup de marques italiennes!)

Charles Kerry a écrit:

misteR1100S a écrit:@barty : la sortie était samedi dernier , le 31/10/09.

Pour laisser un message sur le forum pour nous permettre de rouler ensemble, j'y repense maintenant, j'auri du connaitre l'itinéraire et l'organisation de la journée ce qui n'était pas le cas. Je ferai mieux la prochaine fois.

Pour les Guzzi, depuis qu'ils sont passé sous le giron d'Aprilia (je pense !) le SAV est revu en profondeur pour la France, délai, qualité, écoute du client et bien sur des concessionnaires, tout ne se fera pas en un jour.

Guzzi etait sous contrôle d' Aprilia (la jeune marque de Noale) dèbut des annees 2000... Guzzi aujourd'hu appartient, il me semble , à Piaggio.
Concernant Aprilia: au niveau du S.A.V c'est une catastrophe!!!!!!!!!!!!!! (comme beaucoup de marques italiennes!)

Tu dois avoir raison.