Sortie de la meute du 06 septembre 2009
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Sortie de la meute du 06 septembre 2009
Grand Prix de Grasse. Les louves sortent les crocs.
C’est la rentrée ! Adieu les plages de sable chaud, les blondes en bikini et les longues séances de bullage. Mais ne vous méprenez pas, tous les arsouilleurs n’ont pas pour autant troqué leurs machines contre une paire de palmes ou un parasol Casanis. Les plus studieux d’entre nous ont opté pour un séjour en colonie de vacances au Val d’Allos. Au programme : perfectionnement à l’arsouille, à la côte de bœuf grillée et à l’apéro[1]…
Le mois d’août n’est pas une période propice aux déplacements de l’arsouilleur commun. Outre les flux migratoires de camping-car, les nuées d’allemands en short et les gorges… profondément embouteillées, d’autres phénomènes se combinent insidieusement. Nous assistons notamment à la saison des amours du Vyperus Killerus[2]. En effet du 15 juillet au 15 août cet arsouilleur de la famille des kékés arpente les routes de son domicile aux plages, à la recherche de son met préféré : la viande à l’étalage, avec une prédilection toute particulière pour le sein nu, sauce crème solaire à la vanille. Ajoutez à cela les effets pervers liés aux températures estivales, bain de sudation sous cuir en prime et vous comprendrez mieux la désaffectation de la Meute pour le goudron fondu aoûtien.
C’est donc avec un enthousiasme non feint que les loups de la Meute ont répondu à l’appel du
viron du 6 septembre 2009, sortie co brandée par Charly Wheels et Ronald Mac Donald[3].
Sur ce coup là c’est un jeune arsouilleur ouest allemand qui s’est penché sur la carte. Charly Wheels, désigné volontaire d’office, s’est attelé à nous ciseler un parcours à la mesure de la réputation de la Meute, à savoir viroleux et rapide à souhait. La rédaction en profite pour saluer nos itinéristes en chef, certains d’entre eux poussent le vice jusqu’à tester leur parcours[4] avant de le jeter en pâture aux autres loups.
Günther Von Babaou : « Afin d'éviter les sorties de cartes d'un autre monde nous traînant sur des routes plus moisies les unes des autres, je propose d'instaurer un " gage " à l'itinériste en chef. En ce qui concerne Charly ce pourrait être un............. saut à l'élastique du pont de l'Artuby en tutu orange!!! Hihihihi. »
8h29 et quelques secondes, Robocop fait l’intérieur du rond-point à Vador et Ducat’ Moisie.
Notre triplette commence par entamer l’incontournable et cérémoniale revue de pneumatiques. Robocop étrenne une nouvelle chaussette arrière, Vador roule sur la corde, quant à Von Moisie il teste des pneus pré boulochés.
Robocop : « Tes pneus, achète-les neufs, je m’occuperai de te les boulocher. »
Robocop : « J’en ai marre des mecs qui roulent sur des engins comme le tien. »
Vador : « Ah bon pourquoi ? »
Robocop : « Au Castelet, dans la ligne droite du Mistral, je passe tous mes rapports au rupteur. Je prends 270 et tes potes me passent tranquille à 295. »
Vador : « Je crois que le ZX10 a même été chronométré à 334 sur le grand bout droit. »
8h38, Findus débarque à l’agonie. Le souci avec les produits surgelés c’est qu’ils sont froids au démarrage[5]…
Robocop : « Tu as dû bien rouler Findus, ta moto cliquette et craque de partout. »
Findus : « J’étais à la bourre, j’ai dû souder[6]. »
Tandis que Findus nous vante les mérites de la soudure à froid, soudain, un léger bruit se fait entendre au loin, un infime bourdonnement, un zonzon. Serait-ce une ménagère qui passe son aspirateur ? Le petit canard intime d’Angéla, alias Tagada Jones ? Une guêpe coincée dans le string de Robocop ? La 1098 qui fait un court-jus ? Que Nenni, c’est XXX qui arrive sur sa Suz’ refaite à neuf.
Sur ce, Findus nous raconte la dernière glissade de XXX. Nos deux petits amis roulaient en duo, Findus en tête. A une intersection Findus ralentit. XXX notre Sébastien Folin[7] préféré devait encore avoir la tête dans les nuages, toujours est-il que malgré un freinage d’un autre monde avec blocage des deux roues, le GSXF a terminé au tas. Pas de bobos pour monsieur météo, mais le carénage de la suz’ a chargé comme s’il avait pris la foudre.
XXX : « Et ce n’est pas tout. L’autre jour je vais changer mon pneu. Pendant que je paye j’entends un grand crac. Ils se sont débrouillés pour faire tomber ma moto…rebelote »
Message Mistigri : « Je vais pas pouvoir venir, ma béhème me fait des soucis au démarrage. J’ai essayé de charger la batterie, mais je crois qu’elle est HS. En plus vous allez rouler comme des jobards... »
En fait Mistigri nous envoie un message du fin fond de son lit. Sous sa couette, transformée pour l’occasion en chapiteau façon Jean Richard, il envisage les opportunités que lui offrent une érection matinale inespérée. Sacré Mistigri, une béhème en panne, on aura tout entendu.
Sur ce désistement placé sous le signe du Viagra, la Meute se met en branle et envoie la purée, direction le Mac Do de Pertuis. Comme c’est indiqué en préambule, cette sortie est sponsorisée par Ronald Mac Donald, le départ et l’arrivée sont aux couleurs du célèbre clown qui fait grossir les enfants et vomir les grands. Robocop, quant à lui, il trace direct sur
Mirabeau afin de faire patienter une nouvelle recrue.
Un phénomène amusant à étudier, celui des nouvelles recrues. Depuis près de 4 ans que la Meute existe sous cette incarnation, il ne se passe pas une sortie sans nouveau. A l’exception d’une fois, on dit bien que l’exception confirme la règle, nous avons accueilli un nouveau loup à chaque sortie. L’aventure dure quelques kilomètres, une journée, quelques mois ou s’avère pérenne. Saluons au passage nos grands anciens du gaz : Hulk, Robocop et Mister Moisie. Plusieurs raisons à ce renouvellement du troupeau. En vrac nous retrouvons : Le déménagement, la peur du gendarme, l’appréhension de l’accident, l’abandon de la discipline (certains prennent Macramé ou Charal[8] en deuxième année), la panne durable (Brice de Nice est en panne depuis 2 ans), mais aussi les questions de budget, en effet essorer en grand n’a jamais nourri son homme. Les nouvelles recrues sont les bienvenues sous réserve de respecter les onze commandements de la Meute, faire preuve de mauvaise foi, et s’incliner devant la suprématie des motos italiennes[9].
Sur place à Pertuis les jumeaux teutons sont déjà à pied d’œuvre avec l’autre couple infernal de la Meute : Tom et Jerry. Tom et Charly ont pris un soin tout particulier de leurs montures. Tom a astiqué son SP1 jusqu’à l’os, il a dû brosser les dents de sa chaîne à l’émail brillant, cette dernière brille de mille feux. Quant à Charly, il nous l’a joué art contemporain en maquillant sa plaque avec de la graisse adhésive et de la terre pulvérisée. Il peaufine sa toile de maître en l’aspergeant de fines gouttelettes d’eau, dernière touche à une œuvre que seuls les gars en bleu sauront apprécier à sa juste valeur.
Notre itinériste teuton fait évoluer favorablement le concept de nos sorties, à défaut de crèpes, il distribue le programme, avec 2 finals en option, et un proverbe : « Prudence est mère de sureté. »
Charly Wheels : « Je vais rouler cool aujourd’hui. »
Günther : « Moi aussi je vais rouler tranquille. »
Tom : « En fait le secret c’est de rouler tendu. Il ne faut surtout pas ralentir… sinon ça donne du mou. »
En quelques mots tout est dit. Heureusement la sortie de Pertuis se fait à plus de 170, nous voilà immédiatement rassurés. La Meute est rendue à Mirabeau en quelques poignées de secondes. A 300 Km/h il ne faut que 12 secondes pour parcourir un kilomètre.
Rendus au pont de Mirabeau, nos amateurs de gros gaz sur bitume retrouvent Robocop et une petite nouvelle. Enfin pas totalement nouvelle. Andrée avait déjà roulé une centaine de borne avec la Meute le 8 octobre 2006[10]. A l'époque, exaspérée par les arrêts vomis à répétition de Hulkette et la cascade du Shadok, elle avait tracé la route avec ses potes. Andrée roule sur un GSXR 1000 K7 noir flambant et arbore un Tee-shirt « Come t’arsouiller with us » de bonne augure. Dans la vie civile elle tient un bar tabac, petite précision qui permettra à Tom de faire dans les prochaines pages, un jeu de mot subtil dont il a seul le secret. Bon, il va falloir sacrifier à la bonne vieille tradition du surnom. Que pensez-vous de Suzy Wan?
Tom : « Tu ne trouves pas que Jerry et Suzy ont la Gex attitude ? Elles ont du Gex appeal... »
[1] NDLR : Un compte rendu signé Tom devrait paraître sous peu aux éditions KantuveTom.
[2] Vyperus Killerus : Motardus estivalus.
[3] NDLR : Non, Ronald Mac Donald n’est pas un nouveau membre de la Meute.
[4] NDLR : Certaines mauvaises langues vous diront que c’est pour s’entraîner. Il n’en est rien. L’arsouilleur commun a la mauvaise foi foncièrement honnête.
[5] NDLR : Il n’y a pas que Findus qui soit froid au démarrage. La rédaction aussi est bien givrée.
[6] Souder : Accélérer avec la poignée dans le coin.
[7] Sébastien Folin : Présentateur météo et animateur de l’émission Vidéo Gag sur TF1. Il vient de démissionner
de la boîte à cons et officie désormais sur France 2 après un bref passage sur une chaîne de la TNT.
[8] Charal : Spécialiste français des produits élaborés à base de viande de bœuf. Viande sous vide…etc.
[9] Note de l’éditeur : L’auteur prend ses rêves pour des réalités ? Veuillez l’en excuser.
[10] NDLR : A l’époque la Meute avait déjà rendez-vous avec Grasse. Comme quoi Suzy a de la constance, malgré sa longue absence.
C’est la rentrée ! Adieu les plages de sable chaud, les blondes en bikini et les longues séances de bullage. Mais ne vous méprenez pas, tous les arsouilleurs n’ont pas pour autant troqué leurs machines contre une paire de palmes ou un parasol Casanis. Les plus studieux d’entre nous ont opté pour un séjour en colonie de vacances au Val d’Allos. Au programme : perfectionnement à l’arsouille, à la côte de bœuf grillée et à l’apéro[1]…
Le mois d’août n’est pas une période propice aux déplacements de l’arsouilleur commun. Outre les flux migratoires de camping-car, les nuées d’allemands en short et les gorges… profondément embouteillées, d’autres phénomènes se combinent insidieusement. Nous assistons notamment à la saison des amours du Vyperus Killerus[2]. En effet du 15 juillet au 15 août cet arsouilleur de la famille des kékés arpente les routes de son domicile aux plages, à la recherche de son met préféré : la viande à l’étalage, avec une prédilection toute particulière pour le sein nu, sauce crème solaire à la vanille. Ajoutez à cela les effets pervers liés aux températures estivales, bain de sudation sous cuir en prime et vous comprendrez mieux la désaffectation de la Meute pour le goudron fondu aoûtien.
C’est donc avec un enthousiasme non feint que les loups de la Meute ont répondu à l’appel du
viron du 6 septembre 2009, sortie co brandée par Charly Wheels et Ronald Mac Donald[3].
Sur ce coup là c’est un jeune arsouilleur ouest allemand qui s’est penché sur la carte. Charly Wheels, désigné volontaire d’office, s’est attelé à nous ciseler un parcours à la mesure de la réputation de la Meute, à savoir viroleux et rapide à souhait. La rédaction en profite pour saluer nos itinéristes en chef, certains d’entre eux poussent le vice jusqu’à tester leur parcours[4] avant de le jeter en pâture aux autres loups.
Günther Von Babaou : « Afin d'éviter les sorties de cartes d'un autre monde nous traînant sur des routes plus moisies les unes des autres, je propose d'instaurer un " gage " à l'itinériste en chef. En ce qui concerne Charly ce pourrait être un............. saut à l'élastique du pont de l'Artuby en tutu orange!!! Hihihihi. »
8h29 et quelques secondes, Robocop fait l’intérieur du rond-point à Vador et Ducat’ Moisie.
Notre triplette commence par entamer l’incontournable et cérémoniale revue de pneumatiques. Robocop étrenne une nouvelle chaussette arrière, Vador roule sur la corde, quant à Von Moisie il teste des pneus pré boulochés.
Robocop : « Tes pneus, achète-les neufs, je m’occuperai de te les boulocher. »
Robocop : « J’en ai marre des mecs qui roulent sur des engins comme le tien. »
Vador : « Ah bon pourquoi ? »
Robocop : « Au Castelet, dans la ligne droite du Mistral, je passe tous mes rapports au rupteur. Je prends 270 et tes potes me passent tranquille à 295. »
Vador : « Je crois que le ZX10 a même été chronométré à 334 sur le grand bout droit. »
8h38, Findus débarque à l’agonie. Le souci avec les produits surgelés c’est qu’ils sont froids au démarrage[5]…
Robocop : « Tu as dû bien rouler Findus, ta moto cliquette et craque de partout. »
Findus : « J’étais à la bourre, j’ai dû souder[6]. »
Tandis que Findus nous vante les mérites de la soudure à froid, soudain, un léger bruit se fait entendre au loin, un infime bourdonnement, un zonzon. Serait-ce une ménagère qui passe son aspirateur ? Le petit canard intime d’Angéla, alias Tagada Jones ? Une guêpe coincée dans le string de Robocop ? La 1098 qui fait un court-jus ? Que Nenni, c’est XXX qui arrive sur sa Suz’ refaite à neuf.
Sur ce, Findus nous raconte la dernière glissade de XXX. Nos deux petits amis roulaient en duo, Findus en tête. A une intersection Findus ralentit. XXX notre Sébastien Folin[7] préféré devait encore avoir la tête dans les nuages, toujours est-il que malgré un freinage d’un autre monde avec blocage des deux roues, le GSXF a terminé au tas. Pas de bobos pour monsieur météo, mais le carénage de la suz’ a chargé comme s’il avait pris la foudre.
XXX : « Et ce n’est pas tout. L’autre jour je vais changer mon pneu. Pendant que je paye j’entends un grand crac. Ils se sont débrouillés pour faire tomber ma moto…rebelote »
Message Mistigri : « Je vais pas pouvoir venir, ma béhème me fait des soucis au démarrage. J’ai essayé de charger la batterie, mais je crois qu’elle est HS. En plus vous allez rouler comme des jobards... »
En fait Mistigri nous envoie un message du fin fond de son lit. Sous sa couette, transformée pour l’occasion en chapiteau façon Jean Richard, il envisage les opportunités que lui offrent une érection matinale inespérée. Sacré Mistigri, une béhème en panne, on aura tout entendu.
Sur ce désistement placé sous le signe du Viagra, la Meute se met en branle et envoie la purée, direction le Mac Do de Pertuis. Comme c’est indiqué en préambule, cette sortie est sponsorisée par Ronald Mac Donald, le départ et l’arrivée sont aux couleurs du célèbre clown qui fait grossir les enfants et vomir les grands. Robocop, quant à lui, il trace direct sur
Mirabeau afin de faire patienter une nouvelle recrue.
Un phénomène amusant à étudier, celui des nouvelles recrues. Depuis près de 4 ans que la Meute existe sous cette incarnation, il ne se passe pas une sortie sans nouveau. A l’exception d’une fois, on dit bien que l’exception confirme la règle, nous avons accueilli un nouveau loup à chaque sortie. L’aventure dure quelques kilomètres, une journée, quelques mois ou s’avère pérenne. Saluons au passage nos grands anciens du gaz : Hulk, Robocop et Mister Moisie. Plusieurs raisons à ce renouvellement du troupeau. En vrac nous retrouvons : Le déménagement, la peur du gendarme, l’appréhension de l’accident, l’abandon de la discipline (certains prennent Macramé ou Charal[8] en deuxième année), la panne durable (Brice de Nice est en panne depuis 2 ans), mais aussi les questions de budget, en effet essorer en grand n’a jamais nourri son homme. Les nouvelles recrues sont les bienvenues sous réserve de respecter les onze commandements de la Meute, faire preuve de mauvaise foi, et s’incliner devant la suprématie des motos italiennes[9].
Sur place à Pertuis les jumeaux teutons sont déjà à pied d’œuvre avec l’autre couple infernal de la Meute : Tom et Jerry. Tom et Charly ont pris un soin tout particulier de leurs montures. Tom a astiqué son SP1 jusqu’à l’os, il a dû brosser les dents de sa chaîne à l’émail brillant, cette dernière brille de mille feux. Quant à Charly, il nous l’a joué art contemporain en maquillant sa plaque avec de la graisse adhésive et de la terre pulvérisée. Il peaufine sa toile de maître en l’aspergeant de fines gouttelettes d’eau, dernière touche à une œuvre que seuls les gars en bleu sauront apprécier à sa juste valeur.
Notre itinériste teuton fait évoluer favorablement le concept de nos sorties, à défaut de crèpes, il distribue le programme, avec 2 finals en option, et un proverbe : « Prudence est mère de sureté. »
Charly Wheels : « Je vais rouler cool aujourd’hui. »
Günther : « Moi aussi je vais rouler tranquille. »
Tom : « En fait le secret c’est de rouler tendu. Il ne faut surtout pas ralentir… sinon ça donne du mou. »
En quelques mots tout est dit. Heureusement la sortie de Pertuis se fait à plus de 170, nous voilà immédiatement rassurés. La Meute est rendue à Mirabeau en quelques poignées de secondes. A 300 Km/h il ne faut que 12 secondes pour parcourir un kilomètre.
Rendus au pont de Mirabeau, nos amateurs de gros gaz sur bitume retrouvent Robocop et une petite nouvelle. Enfin pas totalement nouvelle. Andrée avait déjà roulé une centaine de borne avec la Meute le 8 octobre 2006[10]. A l'époque, exaspérée par les arrêts vomis à répétition de Hulkette et la cascade du Shadok, elle avait tracé la route avec ses potes. Andrée roule sur un GSXR 1000 K7 noir flambant et arbore un Tee-shirt « Come t’arsouiller with us » de bonne augure. Dans la vie civile elle tient un bar tabac, petite précision qui permettra à Tom de faire dans les prochaines pages, un jeu de mot subtil dont il a seul le secret. Bon, il va falloir sacrifier à la bonne vieille tradition du surnom. Que pensez-vous de Suzy Wan?
Tom : « Tu ne trouves pas que Jerry et Suzy ont la Gex attitude ? Elles ont du Gex appeal... »
[1] NDLR : Un compte rendu signé Tom devrait paraître sous peu aux éditions KantuveTom.
[2] Vyperus Killerus : Motardus estivalus.
[3] NDLR : Non, Ronald Mac Donald n’est pas un nouveau membre de la Meute.
[4] NDLR : Certaines mauvaises langues vous diront que c’est pour s’entraîner. Il n’en est rien. L’arsouilleur commun a la mauvaise foi foncièrement honnête.
[5] NDLR : Il n’y a pas que Findus qui soit froid au démarrage. La rédaction aussi est bien givrée.
[6] Souder : Accélérer avec la poignée dans le coin.
[7] Sébastien Folin : Présentateur météo et animateur de l’émission Vidéo Gag sur TF1. Il vient de démissionner
de la boîte à cons et officie désormais sur France 2 après un bref passage sur une chaîne de la TNT.
[8] Charal : Spécialiste français des produits élaborés à base de viande de bœuf. Viande sous vide…etc.
[9] Note de l’éditeur : L’auteur prend ses rêves pour des réalités ? Veuillez l’en excuser.
[10] NDLR : A l’époque la Meute avait déjà rendez-vous avec Grasse. Comme quoi Suzy a de la constance, malgré sa longue absence.
Re: Sortie de la meute du 06 septembre 2009
Tom : « Tu ne trouves pas que Jerry et Suzy ont la Gex attitude ? Elles ont du Gex appeal... »
Robocop : « Hein ? Quoi ? Un Gex à pile[1] ? »
Tagada Jones : « Où ça un sexe à pile ? »
Tom : « Mettez moi deux 1000 GEX, deux BM R1200 S, deux SP ONE, deux ZX 10 R, heuuu qui qui va acheter un 1098, un KAWA 1400, un 750 GSX pour faire la paire !!! »
Tom part se soulager la vessie.
GVB : « Tu as sorti le passé ? »
Tom : « Je fais ce que je peux. »
Charly : « ♫♪♪ Souvenirs, souvenirs ♫♪♪♪♪♫… »
GVB : « C’est bien connu, les vieux pilotes de bicylindres se secouent la nouille deux fois plus que les autres. »
Tom : « Je fais ce que je peux. »
Nos inciviques associables reprennent la route sans tarder. Faut dire qu’à ce rythme on n’est pas rendus… et d’ici à ce qu’Hulkette ne se mette à rendre elle aussi…
A Saint Paul-les-Durance Charly nous gratifie d’une belle roue arrière, seconde jusqu’au rupteur puis troisième qui rupte, il ne reste plus qu’à passer la quatrième ou contacter d’urgence Zavatta et Bouglione.
Charly met en pratique les conseils de Tom. La théorie du roulage tendu, sans ralentir. La mise en pratique de cette théorie permet de confirmer que le roulage trop tendu favorise la vitesse moyenne, allonge la liste des portés disparus et détend l’élastique des strings.
La route serpente agréablement. Vinon-sur-Verdon, Gréoux-les-bains, Allemagne en Provence, nous sommes en terrain connu mais c’est toujours aussi bon. Il fait frais à l’ombre des arbres qui bordent la D952. Les machines respirent à pleines boîtes à air. Les injecteurs crachent leur soupe comme des dragons furax. Les pistons tambourinent et menacent de sortir de leurs culasses (surtout les 4 cylindres à l’agonie). Les pots d’échappements grondent. Le passage de la Meute s’apparente au tonnerre de Zeus, au grondement des forges de Vulcain.
Riez, 10h23, Km 73, 24°. La Meute refait le plein des machines.
Profitons de ce petit instant de répit pour nous interroger sur la place des filles dans la Meute. Force est de constater que la gente féminine n’est pas là pour faire de la figuration. Jerry et Suzy Wan[2] ne déméritent pas dans l’écurie des moulins à riz. Elles sont magistrales. Hulk et Günther ne sont pas encore parvenus à désarçonner Hulkette et Tagada Jones…
Vador : « Hey les gars, on peut jouer aux dames sur le crâne de GVB. »
Effectivement les tempes de Günther portent les stigmates de son casque.
Günther : « Au fait triple X, j’ai oublié de te dire. Georges n’a pas pu venir aujourd’hui. Il te fait de gros bisous. »
Les trivialeries d’usage déballées, nos loups peuvent enfin reprendre leur route. Une route parsemée de virolos, d’abîmes insondables, de points de vue irréels, de touristes attardés et de camping-car. Le camping-car c’est un peu la vérole du motard. Ces bennes à ordures mobiles sont comme de grosses plaies purulentes ambulantes, comme un furoncle sur les fesses de Pamela Anderson, c’est la fiente de pigeon sur le costard du marié, la fermeture du col de l’Utérus pour cause d’inventaire d’ovule, la trace de sperme sur une soutane, le pet non contenu lors de son premier tête à tête avec belle-maman, ou encore comme une bonne grosse bouse sur les Champs-Élysées ou au milieu de votre salon, bref des étrons à roulettes. Et là croyez moi ça foisonne grave. Alors vous me direz il suffit d’essorer en grand pour transformer un camping-car en vieux souvenir. Le blème c’est que les gorges du Verdon sont étroites comme certains fignedés par endroit et que ces chiottes à roulette ne sont pas copain avec Saint-Gobain.
Malgré ces boîtes opaques fabriquées à base de résidu de bidet, la Meute avionne tant bien que mal. Allez comprendre ce qui se passe dans la tronche pleine d’eau des leaders, mais voilà t’y pas qu’à peine lancés à l’assaut des premiers virolos un arrêt impromptu s’organise en vrac, pour contempler le lac de Sainte Croix. L’arrêt dans les stands se prolonge suffisamment pour que les camping-cars de merde précités reprennent la tête de la course, poursuivis par une cohorte de boîtes à roues constipées de la pédale d’accélérateur.
Suzy : « Il fait un beau bruit ton pot d’échappement. »
Jerry : « C’est Tom qui s’en est occupé. »
Tom : « Sans faire gaffe je lui ai pété la rondelle…. au pot d’échappement. »
Après s’en être mis plein les mirettes et tenter en vain de laisser de l’avance aux block-passeurs, la caravane repart. Comme tout le monde le sait : « La Meute trace et la caravane passe. » Chacun enroule à son rythme et s’extrait des gorges avec plus ou moins de facilité. Les premiers traçants comme des fusées gorgées de nitroglycériméthanol : Charly, GVB, Vador, Tom, Jerry et Suzy, Robocop, la queue de la Meute[3] se retrouvant quant à elle bloquée à Lapalud-sur-Verdon par un troupeau de camping-car, XXX, Findus, Hulk et Tintin le petit reporter.
Rendue à Castellane, la queue ne retrouve plus la tête. Traditionnellement la Meute fait une petite halte à Castellane, histoire de profiter du paysage, de raccrocher les wagons ou de tester l’amertume de la bière. Heureusement Robocop est resté dans les parages pour remettre les attardés sur les bons rails en direction de la prochaine gare. La tête de la course a dû être emportée par son élan.
Séranon, relais de l’Artuby, 11h57, km 150, 24°.
Tom : « Les filles ne sont pas là pour amuser la galerie aujourd’hui. Les louves sortent les crocs. »
Jerry : « Et ça fait longtemps que tu as le permis ? »
Suzy : « 31 ans. »
Jerry : « !!!! Et tu as eu beaucoup de motos ??? »
Suzy : « J’ai dû en avoir 6. »
Ducat’ Moisie la bave aux lèvres: « Et tu as eu des Ducat’ ? »
Suzy : « Non mais j’ai eu une Aprilia Tuono. Le souci avec les italiennes c’est qu’après avoir fait 500 bornes tu n’es jamais sûr de re démarrer. Avec la Suz’ tu n’as qu’à tourner la clef. »
Le groupe repart à l’assaut de la route Napoléon (N85). Nos arsouilleurs du dimanche s’en donnent à cœur joie. Charly ouvre sur un rythme tendu ponctué de furieuses accélérations[4], Tom commence à sortir une fesse, puis deux, Vador se frise sur le couple, Günther a le cul entre 2 selles, il est tiraillé entre la place sur le podium et le confort de sa passagère, Robocop déhanche et fait frotter[5], Jerry et Suzy mettent la grosse pression aux avant-postes, XXX somnole, Findus gère son excès de chevaux, Ducat’ Moisie bataille avec son tromblon.
Col de la Valferrière, montagne de Thiey, Pas de la Faye, Col du pilon, autant de coins extraordinaires que la Meute dépasse à l’agonie sans y prêter attention. Dommage pour la photo souvenir et les points sublimes. Hulk prendra juste le temps de se débarrasser de son lest au profit de Ducat’ Moisie, Hulkette souhaitant tester le confort de la tourelle arrière de la 1098.
La descente sur Grasse se fait en tiers-groupes[6]. La Meute a de nouveau explosé en vol.
Au détour d’un lacet du centre-ville le contact est à nouveau renoué au niveau d’une pompe à essence.
12h46, Km 193, 27°, Hulk et Robocop s’escriment avec leurs cartes bleues mais n’arrivent pas à obtenir le moindre centilitre du précieux carburant.
Robocop : « Tu penseras à noter que l’on s’est arrêté à une pompe de merde. »
Hulkette : « Fred ta moto, elle a le double effet Kiss cool. Elle chauffe les fesses, et ça chatouille le reste.»
A défaut de faire le plein des machines, il faut penser à faire le plein des estomacs. Notre restaurant américain est rapidement repéré, les machines stationnées, nos arsouilleurs en rang par deux font sagement la queue. Robocop et Suzy découvrent avec délice les spécificités de cette nourriture exotique. Tom & Jerry apprécient la climatisation. Vador secoue sa salade au shaker. Charly continue à faire la course en engloutissant ses burgers. Angela s’occupe du service et du débarrassage. Günther se prend le bec avec un vieux con qui nous demande désobligeamment de déplacer nos casques. L’incident se produit à haute voix attirant l’opprobre sur les vilains motards irrespectueux que nous sommes. Inciviques associables comme le dirait Patator des Hauts de Seine[7]. Le directeur du Mac Do finira par nous offrir le café en signe d’apaisement.
Sur grand écran la Meute assiste à la passe d’arme entre Ben Spies et Noriyuki Haga les leaders du championnat superbike. Le pilote Yamaha profitera d’une chute du pilote Ducati dans la deuxième manche sur le circuit du Nürburgring pour lui tchourer sa première place au championnat du monde.
[1] NDLR : Pile nucléaire alors…
[2] Suzy Wan est la Cousine germaine de Suzi Wan, la célèbre marque chinoise d’excipients.
[3] NDLR : Bein oui la Meute a une queue.
[4] NDLR : Peut-on réellement parler de furieuses accélérations quand on parle d’une BMW ? La rédaction est bien obligée de romancer ses comptes-rendus moisis.
[5] Frotter : Plutôt racler, creuser, labourer…
[6] Tiers-groupes : Il existe bien les demi-groupes.
[7] Patator des hauts de Seine : Grand maître es Ducati, initiateur de votre fidèle serviteur, son disciple Moisi. A ne pas confondre avec le Patator de Cadenet dont la 900 SS coule des jours poussiéreux dans son bocal de formol.
Robocop : « Hein ? Quoi ? Un Gex à pile[1] ? »
Tagada Jones : « Où ça un sexe à pile ? »
Tom : « Mettez moi deux 1000 GEX, deux BM R1200 S, deux SP ONE, deux ZX 10 R, heuuu qui qui va acheter un 1098, un KAWA 1400, un 750 GSX pour faire la paire !!! »
Tom part se soulager la vessie.
GVB : « Tu as sorti le passé ? »
Tom : « Je fais ce que je peux. »
Charly : « ♫♪♪ Souvenirs, souvenirs ♫♪♪♪♪♫… »
GVB : « C’est bien connu, les vieux pilotes de bicylindres se secouent la nouille deux fois plus que les autres. »
Tom : « Je fais ce que je peux. »
Nos inciviques associables reprennent la route sans tarder. Faut dire qu’à ce rythme on n’est pas rendus… et d’ici à ce qu’Hulkette ne se mette à rendre elle aussi…
A Saint Paul-les-Durance Charly nous gratifie d’une belle roue arrière, seconde jusqu’au rupteur puis troisième qui rupte, il ne reste plus qu’à passer la quatrième ou contacter d’urgence Zavatta et Bouglione.
Charly met en pratique les conseils de Tom. La théorie du roulage tendu, sans ralentir. La mise en pratique de cette théorie permet de confirmer que le roulage trop tendu favorise la vitesse moyenne, allonge la liste des portés disparus et détend l’élastique des strings.
La route serpente agréablement. Vinon-sur-Verdon, Gréoux-les-bains, Allemagne en Provence, nous sommes en terrain connu mais c’est toujours aussi bon. Il fait frais à l’ombre des arbres qui bordent la D952. Les machines respirent à pleines boîtes à air. Les injecteurs crachent leur soupe comme des dragons furax. Les pistons tambourinent et menacent de sortir de leurs culasses (surtout les 4 cylindres à l’agonie). Les pots d’échappements grondent. Le passage de la Meute s’apparente au tonnerre de Zeus, au grondement des forges de Vulcain.
Riez, 10h23, Km 73, 24°. La Meute refait le plein des machines.
Profitons de ce petit instant de répit pour nous interroger sur la place des filles dans la Meute. Force est de constater que la gente féminine n’est pas là pour faire de la figuration. Jerry et Suzy Wan[2] ne déméritent pas dans l’écurie des moulins à riz. Elles sont magistrales. Hulk et Günther ne sont pas encore parvenus à désarçonner Hulkette et Tagada Jones…
Vador : « Hey les gars, on peut jouer aux dames sur le crâne de GVB. »
Effectivement les tempes de Günther portent les stigmates de son casque.
Günther : « Au fait triple X, j’ai oublié de te dire. Georges n’a pas pu venir aujourd’hui. Il te fait de gros bisous. »
Les trivialeries d’usage déballées, nos loups peuvent enfin reprendre leur route. Une route parsemée de virolos, d’abîmes insondables, de points de vue irréels, de touristes attardés et de camping-car. Le camping-car c’est un peu la vérole du motard. Ces bennes à ordures mobiles sont comme de grosses plaies purulentes ambulantes, comme un furoncle sur les fesses de Pamela Anderson, c’est la fiente de pigeon sur le costard du marié, la fermeture du col de l’Utérus pour cause d’inventaire d’ovule, la trace de sperme sur une soutane, le pet non contenu lors de son premier tête à tête avec belle-maman, ou encore comme une bonne grosse bouse sur les Champs-Élysées ou au milieu de votre salon, bref des étrons à roulettes. Et là croyez moi ça foisonne grave. Alors vous me direz il suffit d’essorer en grand pour transformer un camping-car en vieux souvenir. Le blème c’est que les gorges du Verdon sont étroites comme certains fignedés par endroit et que ces chiottes à roulette ne sont pas copain avec Saint-Gobain.
Malgré ces boîtes opaques fabriquées à base de résidu de bidet, la Meute avionne tant bien que mal. Allez comprendre ce qui se passe dans la tronche pleine d’eau des leaders, mais voilà t’y pas qu’à peine lancés à l’assaut des premiers virolos un arrêt impromptu s’organise en vrac, pour contempler le lac de Sainte Croix. L’arrêt dans les stands se prolonge suffisamment pour que les camping-cars de merde précités reprennent la tête de la course, poursuivis par une cohorte de boîtes à roues constipées de la pédale d’accélérateur.
Suzy : « Il fait un beau bruit ton pot d’échappement. »
Jerry : « C’est Tom qui s’en est occupé. »
Tom : « Sans faire gaffe je lui ai pété la rondelle…. au pot d’échappement. »
Après s’en être mis plein les mirettes et tenter en vain de laisser de l’avance aux block-passeurs, la caravane repart. Comme tout le monde le sait : « La Meute trace et la caravane passe. » Chacun enroule à son rythme et s’extrait des gorges avec plus ou moins de facilité. Les premiers traçants comme des fusées gorgées de nitroglycériméthanol : Charly, GVB, Vador, Tom, Jerry et Suzy, Robocop, la queue de la Meute[3] se retrouvant quant à elle bloquée à Lapalud-sur-Verdon par un troupeau de camping-car, XXX, Findus, Hulk et Tintin le petit reporter.
Rendue à Castellane, la queue ne retrouve plus la tête. Traditionnellement la Meute fait une petite halte à Castellane, histoire de profiter du paysage, de raccrocher les wagons ou de tester l’amertume de la bière. Heureusement Robocop est resté dans les parages pour remettre les attardés sur les bons rails en direction de la prochaine gare. La tête de la course a dû être emportée par son élan.
Séranon, relais de l’Artuby, 11h57, km 150, 24°.
Tom : « Les filles ne sont pas là pour amuser la galerie aujourd’hui. Les louves sortent les crocs. »
Jerry : « Et ça fait longtemps que tu as le permis ? »
Suzy : « 31 ans. »
Jerry : « !!!! Et tu as eu beaucoup de motos ??? »
Suzy : « J’ai dû en avoir 6. »
Ducat’ Moisie la bave aux lèvres: « Et tu as eu des Ducat’ ? »
Suzy : « Non mais j’ai eu une Aprilia Tuono. Le souci avec les italiennes c’est qu’après avoir fait 500 bornes tu n’es jamais sûr de re démarrer. Avec la Suz’ tu n’as qu’à tourner la clef. »
Le groupe repart à l’assaut de la route Napoléon (N85). Nos arsouilleurs du dimanche s’en donnent à cœur joie. Charly ouvre sur un rythme tendu ponctué de furieuses accélérations[4], Tom commence à sortir une fesse, puis deux, Vador se frise sur le couple, Günther a le cul entre 2 selles, il est tiraillé entre la place sur le podium et le confort de sa passagère, Robocop déhanche et fait frotter[5], Jerry et Suzy mettent la grosse pression aux avant-postes, XXX somnole, Findus gère son excès de chevaux, Ducat’ Moisie bataille avec son tromblon.
Col de la Valferrière, montagne de Thiey, Pas de la Faye, Col du pilon, autant de coins extraordinaires que la Meute dépasse à l’agonie sans y prêter attention. Dommage pour la photo souvenir et les points sublimes. Hulk prendra juste le temps de se débarrasser de son lest au profit de Ducat’ Moisie, Hulkette souhaitant tester le confort de la tourelle arrière de la 1098.
La descente sur Grasse se fait en tiers-groupes[6]. La Meute a de nouveau explosé en vol.
Au détour d’un lacet du centre-ville le contact est à nouveau renoué au niveau d’une pompe à essence.
12h46, Km 193, 27°, Hulk et Robocop s’escriment avec leurs cartes bleues mais n’arrivent pas à obtenir le moindre centilitre du précieux carburant.
Robocop : « Tu penseras à noter que l’on s’est arrêté à une pompe de merde. »
Hulkette : « Fred ta moto, elle a le double effet Kiss cool. Elle chauffe les fesses, et ça chatouille le reste.»
A défaut de faire le plein des machines, il faut penser à faire le plein des estomacs. Notre restaurant américain est rapidement repéré, les machines stationnées, nos arsouilleurs en rang par deux font sagement la queue. Robocop et Suzy découvrent avec délice les spécificités de cette nourriture exotique. Tom & Jerry apprécient la climatisation. Vador secoue sa salade au shaker. Charly continue à faire la course en engloutissant ses burgers. Angela s’occupe du service et du débarrassage. Günther se prend le bec avec un vieux con qui nous demande désobligeamment de déplacer nos casques. L’incident se produit à haute voix attirant l’opprobre sur les vilains motards irrespectueux que nous sommes. Inciviques associables comme le dirait Patator des Hauts de Seine[7]. Le directeur du Mac Do finira par nous offrir le café en signe d’apaisement.
Sur grand écran la Meute assiste à la passe d’arme entre Ben Spies et Noriyuki Haga les leaders du championnat superbike. Le pilote Yamaha profitera d’une chute du pilote Ducati dans la deuxième manche sur le circuit du Nürburgring pour lui tchourer sa première place au championnat du monde.
[1] NDLR : Pile nucléaire alors…
[2] Suzy Wan est la Cousine germaine de Suzi Wan, la célèbre marque chinoise d’excipients.
[3] NDLR : Bein oui la Meute a une queue.
[4] NDLR : Peut-on réellement parler de furieuses accélérations quand on parle d’une BMW ? La rédaction est bien obligée de romancer ses comptes-rendus moisis.
[5] Frotter : Plutôt racler, creuser, labourer…
[6] Tiers-groupes : Il existe bien les demi-groupes.
[7] Patator des hauts de Seine : Grand maître es Ducati, initiateur de votre fidèle serviteur, son disciple Moisi. A ne pas confondre avec le Patator de Cadenet dont la 900 SS coule des jours poussiéreux dans son bocal de formol.
Re: Sortie de la meute du 06 septembre 2009
Pour résumer, Grasse concentre des pompes à merde, des sacs à merde et des restaus de… J’en déduis que la capitale de la parfumerie n’a pas choisi son activité phare au hasard. Il était urgent de masquer les miasmes immondes, les remugles nauséabonds, les relents de pet foireux émanant de la ville.
14h15. Le temps de refaire le plein et c’est reparti pour une arsouille digestive. Quand on aime on ne compte pas. Nos arsouilleurs reprennent la route Napoléon à rebrousse poil. Que peut-on rajouter que l’on n’a pas dit pour faire râler nos lecteurs parisiens. La bande de bitume serpente à l’infini, offrant une visibilité propre à tous les excès. 150, 180, 200, 220, si si ça passe !!! Et ce grip les amis, il ne se mouchait pas avec le coude Napoléon. Charly, Günther et Vador se disputent les premières places. Tandis que le peloton gère la course. Triple X a un peu la tête dans le cul. Notre benjamin a fait des folies de son corps toute la nuit et n’a dormi qu’une paire d’heures.
Du côté de Le Logis-du-Pin la Meute oblique au sud-ouest via la D21. Nos 11 décérébrés, bardés de leurs 2 sacs de sable traversent l’Artuby et le camp militaire de Canjuers ne laissant sur leur passage que désolation, gaz d’échappements, copeaux de gommards et indigènes hébétés. Les gorges de château double sont prises en vrac. Passé Draguignan, l’itinéraire emprunte la D557 jusqu’à Salernes.
Dans les environs de Salernes, le terrible duo teuton de tête ne prête plus trop attention au peloton tonton tontaine[1]. A fond de 5, Charly et Günther sont sur une autre planète entre 230 et 235, la poignée dans l’angle. Le peloton décrète par l’entremise de sa « sérial lest pipi », un arrêt d’urgence en vrac en bord de route. Tom & Jerry et Ducat’ Moisie se sont garés quelques centaines de mètres plus loin sur un bas-côté plus accueillant. Les téléphones ne captent pas dans ce coin perdu, du coup les teuton fulminent.
GVB : « Ce n’est plus la pause pipi. C’est la pause caca. »
Le groupe Tom & J crame au soleil, tandis que le peloton vanné prend un petit quart d’heure de repos. Le groupe finira par se reconstituer avant de s’attabler à la terrasse d’un troquet du centre-ville de Barjols.
17h03, km 321, 27°. Le groupe prend garde à l’endroit où il entrepose ses casques. Il faut éviter un nouveau scandale.
Vador : « T’as bien failli te faire embarquer par un camion. »
Günther : « Oui, Charly l’a doublé, et au moment où je me déporte, ce con se met à tourner à gauche sans cligno. »
Robocop : « J’ai eu le même problème avec une Mercédes un peu plus tôt. »
Jerry : « Vous savez que 13 à table ça porte malheur ? »
La serveuse : « Oui mais vous êtes assis autour de deux tables ! »
Hulk : « J’espère que les mamy ne vont pas nous taxer nos casques et nos cuirs. »
Ducat’ Moisie : « Ce sont peut-être d’anciens lests … »
Tom : « Ca ne se fait plus de s’habiller avec de vieilles nappes ou de vieux rideaux. »
Tom : « Les filles ont du mérite d'être et de savoir rester sur les "selles !!!" Les selles réservées à cet effet pour les passagères, mais plus encore pour celles qui pilotent et se fondent dans le flot rageur de la meute arsouillante du dimanche. Je veux pas dire mais, la Jerry a été impériale et Suzy a fait un tabac (non je le crois pas le jeu de mot...). Hulkette et Tagada Jones ont fait un tour de rodéo bien senti, sans broncher. »
L’heure tourne, et malgré le kilométrage raisonnable de cette sortie, il se fait tard. Plusieurs arsouilleurs s’inquiètent de leur autonomie en carburant. La 1098 Moisie est en réserve mais les stations-service se suivent et se ressemblent. Elles sont fermées. Il a été décidé au regard de l’heure et de l’état de fatigue de certains jeunes louveteaux d’abandonner l’option La Tour d’Aigues au profit de l’option Rians-Peyrolles-Meyrargues via la D 561.
Il faut croire que leur apéro leur est resté en travers, XXX et Findus sont rapidement portés manquants. Le peloton de tête et le second groupe les attendent une dizaine de minutes sans succès.
Pendant que certains roulent sur un filet de gaz[2], Findus doit se friser avec son autonomie digne d’un super tanker.
Du côté de Peyrolles nos arsouilleurs du week-end se serrent la patte, ou se frottent le museau. Il est grand temps de rentrer dans les tanières après cette arsouille qui figurera au panthéon des sorties les plus rapides depuis octobre 2006, dixit Vador.
Km 413. Grande ligne droite du Puy-Sainte-Réparade, 48 km sur la réserve, Ducat’ Moisie serre les fesses. 160 km/h compteur.
BEUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAA
C’est la panne sèche.
Robocop et Hulk compatissent, le sourire en coin et se mettent en quête du divin carburant. La station-service du Puy est fermée, il faut se rabattre sur celle de Pertuis en croisant les doigts. La ZX10 et le SP1 sont eux aussi en réserve. Ducat’ Moisie pousse son tromblon quelques centaines de mètres avant de s’avouer vaincu. Quelques instants plus tard, Hulk et Robocop rappliquent hilares à l’idée de voir la 1098 téter le sans plomb à la bouteille.
Robocop : « Un partout nous sommes quittes. »
Ducat’ Moisie : « De toute façon cela ne compte pas. Une panne d’essence ce n’est pas une vraie panne. »
De là à présumer un complot ourdi par ces perfides béhèmistes, alliés contre nature des jap’s pour l’occasion, il n’y a pas loin.
Sur ce bonne route. Fred 1098 dit « Ducat’ Moisie »
[1] NDLR : La rédaction espère que vous avez savouré à sa juste valeur ce passage bardé d’allitérations en T. Pas moins de 15 T dans une phrase tout de même. La répétition des T vient renforcer dans le texte la supériorité teutonne.
[2] NDLR : Allez rouler sur un filet de gaz à 180 !!!
14h15. Le temps de refaire le plein et c’est reparti pour une arsouille digestive. Quand on aime on ne compte pas. Nos arsouilleurs reprennent la route Napoléon à rebrousse poil. Que peut-on rajouter que l’on n’a pas dit pour faire râler nos lecteurs parisiens. La bande de bitume serpente à l’infini, offrant une visibilité propre à tous les excès. 150, 180, 200, 220, si si ça passe !!! Et ce grip les amis, il ne se mouchait pas avec le coude Napoléon. Charly, Günther et Vador se disputent les premières places. Tandis que le peloton gère la course. Triple X a un peu la tête dans le cul. Notre benjamin a fait des folies de son corps toute la nuit et n’a dormi qu’une paire d’heures.
Du côté de Le Logis-du-Pin la Meute oblique au sud-ouest via la D21. Nos 11 décérébrés, bardés de leurs 2 sacs de sable traversent l’Artuby et le camp militaire de Canjuers ne laissant sur leur passage que désolation, gaz d’échappements, copeaux de gommards et indigènes hébétés. Les gorges de château double sont prises en vrac. Passé Draguignan, l’itinéraire emprunte la D557 jusqu’à Salernes.
Dans les environs de Salernes, le terrible duo teuton de tête ne prête plus trop attention au peloton tonton tontaine[1]. A fond de 5, Charly et Günther sont sur une autre planète entre 230 et 235, la poignée dans l’angle. Le peloton décrète par l’entremise de sa « sérial lest pipi », un arrêt d’urgence en vrac en bord de route. Tom & Jerry et Ducat’ Moisie se sont garés quelques centaines de mètres plus loin sur un bas-côté plus accueillant. Les téléphones ne captent pas dans ce coin perdu, du coup les teuton fulminent.
GVB : « Ce n’est plus la pause pipi. C’est la pause caca. »
Le groupe Tom & J crame au soleil, tandis que le peloton vanné prend un petit quart d’heure de repos. Le groupe finira par se reconstituer avant de s’attabler à la terrasse d’un troquet du centre-ville de Barjols.
17h03, km 321, 27°. Le groupe prend garde à l’endroit où il entrepose ses casques. Il faut éviter un nouveau scandale.
Vador : « T’as bien failli te faire embarquer par un camion. »
Günther : « Oui, Charly l’a doublé, et au moment où je me déporte, ce con se met à tourner à gauche sans cligno. »
Robocop : « J’ai eu le même problème avec une Mercédes un peu plus tôt. »
Jerry : « Vous savez que 13 à table ça porte malheur ? »
La serveuse : « Oui mais vous êtes assis autour de deux tables ! »
Hulk : « J’espère que les mamy ne vont pas nous taxer nos casques et nos cuirs. »
Ducat’ Moisie : « Ce sont peut-être d’anciens lests … »
Tom : « Ca ne se fait plus de s’habiller avec de vieilles nappes ou de vieux rideaux. »
Tom : « Les filles ont du mérite d'être et de savoir rester sur les "selles !!!" Les selles réservées à cet effet pour les passagères, mais plus encore pour celles qui pilotent et se fondent dans le flot rageur de la meute arsouillante du dimanche. Je veux pas dire mais, la Jerry a été impériale et Suzy a fait un tabac (non je le crois pas le jeu de mot...). Hulkette et Tagada Jones ont fait un tour de rodéo bien senti, sans broncher. »
L’heure tourne, et malgré le kilométrage raisonnable de cette sortie, il se fait tard. Plusieurs arsouilleurs s’inquiètent de leur autonomie en carburant. La 1098 Moisie est en réserve mais les stations-service se suivent et se ressemblent. Elles sont fermées. Il a été décidé au regard de l’heure et de l’état de fatigue de certains jeunes louveteaux d’abandonner l’option La Tour d’Aigues au profit de l’option Rians-Peyrolles-Meyrargues via la D 561.
Il faut croire que leur apéro leur est resté en travers, XXX et Findus sont rapidement portés manquants. Le peloton de tête et le second groupe les attendent une dizaine de minutes sans succès.
Pendant que certains roulent sur un filet de gaz[2], Findus doit se friser avec son autonomie digne d’un super tanker.
Du côté de Peyrolles nos arsouilleurs du week-end se serrent la patte, ou se frottent le museau. Il est grand temps de rentrer dans les tanières après cette arsouille qui figurera au panthéon des sorties les plus rapides depuis octobre 2006, dixit Vador.
Km 413. Grande ligne droite du Puy-Sainte-Réparade, 48 km sur la réserve, Ducat’ Moisie serre les fesses. 160 km/h compteur.
BEUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAA
C’est la panne sèche.
Robocop et Hulk compatissent, le sourire en coin et se mettent en quête du divin carburant. La station-service du Puy est fermée, il faut se rabattre sur celle de Pertuis en croisant les doigts. La ZX10 et le SP1 sont eux aussi en réserve. Ducat’ Moisie pousse son tromblon quelques centaines de mètres avant de s’avouer vaincu. Quelques instants plus tard, Hulk et Robocop rappliquent hilares à l’idée de voir la 1098 téter le sans plomb à la bouteille.
Robocop : « Un partout nous sommes quittes. »
Ducat’ Moisie : « De toute façon cela ne compte pas. Une panne d’essence ce n’est pas une vraie panne. »
De là à présumer un complot ourdi par ces perfides béhèmistes, alliés contre nature des jap’s pour l’occasion, il n’y a pas loin.
Sur ce bonne route. Fred 1098 dit « Ducat’ Moisie »
[1] NDLR : La rédaction espère que vous avez savouré à sa juste valeur ce passage bardé d’allitérations en T. Pas moins de 15 T dans une phrase tout de même. La répétition des T vient renforcer dans le texte la supériorité teutonne.
[2] NDLR : Allez rouler sur un filet de gaz à 180 !!!
Re: Sortie de la meute du 06 septembre 2009
Vivement la prochaine!!
Charly
Charly
Charles Kerry- Age : 57
Localisation : Région P.A.C.A
votre monture : R 1200 S noire
Julien- Age : 47
Localisation : Saint-Cloud
votre monture : S 1000 RR
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