CR sortie dans les Vosges septembre 2009

FAB a écrit:Au moins tu ne te ments pas à toi même

misteR1100S a écrit:....., j'avais simulé de mon bras gauche une pile haute comme ça de dossier à terminer .........

Oui oui, arf... il "simule" tellement bien qu'il arrive même à se faire croire qu'il a du boulot par dessus la tête..... !!!

dommage qu'il n'a pas réussi à simuler un bon pilotage....

MDR

Euhhh.... je ne voudrais pas avoir l'air pointilleux... mais si Mister a eu la bonne idée de copier les CR dans un topic ad hoc (merci capitaine !), je ne vois toujours pas son CR à lui...

Quid ???

Levé à 5H45, avec un œil "étroit" je scrute la nuit et je tends l'oreille. C'est mouillé et il ne pleut plus.
- faire bonne impression donc direction la salle de douches avec rasage,
- cafés, tartines, le soleil se lève (fainéant) lumière timide est pluie absente malgré l'humidité ambiante et brume légère. Cool, je finirai de me réveiller avec la visière ouverte.

7h00, le moteur tourne et je pars direction Cernay par la nationale. Les premiers kilomètres se feront dans le brouillard puis dans une bruine froide et enfin à l'approche du territoire de Belfort, temps gris et pluie, un classique de la région Sochalienne.

La route aurait pu être aussi insignifiante si mes Pirelli n'avaient décidés de me tenir éveillés par leurs glissouillades répétées. Le premier à donner le ton fût l'arrière lors d'un dépassement dans une longue courbe d'un camion à une vitesse autoroutière. J'ai pensé à un raccord de route. J'oublie et je continue à essorer en douceur pour respecter le timing. Le second en fin de voie rapide, ralentissement tranquille du S par le lâché en souplesse du câble des gazs, amorce d'un virage, léger freinage et perte d'adhérence des deux pneus en même temps avec glissade rapide en crabe. Je maugrée contre la plaque de gasoil sur laquelle j'ai du passé ! 2 fois à quelques minutes d'intervalle, je suis pleinement réveillé. Arrivé à l'approche de Thann (village au sud de Cernay) je totaliserai quatre glissades dont 3 du pneu arrière, le baromètre de confiance dans mes gommes sur le mouillé et dans le négatif. Diantre, si la pluie reprend, je vais faire de l'huile même en mode lopette à l'approche du moindre virolo. La journée pourrait s'annoncer longue. Ppfffff


Le Gnac me fera sursauter sur ma mobylette renommée Aqualand pour la circonstance en me doublant bruyamment.


suite à venir....

déjà la suite bande de veinards

Dans le désordre,

Comme le montre bien la photo, Le Gnac rêve d'enfourcher le S de Mister, (la mienne à moi) la preuve en image, même après l'essai les yeux rivés sur mon S, il se délectait du plaisir ressentit à avoir un trop court instant partager ce qui est mon quotidien.




Suis-je le seul à l'avoir remarqué ? que nenni, Boxer53 trouvera de fausses excuses pour retarder le déclenchement de son Appareil Photo Numérique jusqu'au moment ou sans prévenir il attrapera la goinfre suisse pour l'immortaliser sur la pellicule virtuelle.

Alors m'écrirez vous peut être, où va t'il avec cette introduction qui s'étire ?

Que le Gnac en pleine demande inconsciente d'un huitième de globe gauche voulait revivre sa légèreté passée de motard de moins de quarante ans aux guidons bracelets d'un 1100. Pouvais-je l'en empêcher ou lui refuser ce plaisir quoi qu'illusoire et au combien éphémère mais si indispensable à son bonheur et au sourire béa et béant qu'il nous offrira par la suite ? non mes biens chers frères (heu ! je m'égare comme les brebis, à m**de je remet ça, vite ma pilule bleue mon grand noir adoré) je n'avais pas le cœur à le voir souffrir en silence si proche de moi pendant cette journée ou même son T-shirt avait été choisi avec soin pour refléter l'énergie intérieure qui bouillonnait dans ce corps helvétique. (je n'ai pas écrit athlétique, j'ai vu l'immigré Bâlois de prêt moi madame)


Je choisi, et vous en êtes témoins, d'accepter l'essai de son 1200. Avec quelques réticences en imaginant mon odeur de poisson une fois au contact de Nemo et surtout après.

J'enfourche la moto après le déjeuner, le repas fut si l'on que ma digestion a commencé sérieusement et irrémédiablement son travail lorsque je me lève de ma chaise pour aller vers le 1200. Diantre, que j'ai sommeil, au diable ce masticage viscéral qui consomme mon énergie au point de me rendre dans un état proche de la larve qui cuit sur la rive sous un soleil de plomb au bord de l'étang sans eau. (tiens, voilà une blague de poissonnier bien placée) En enfilant le casque la sensation devient fœtale, les paupières sont lourdes, mais l'œil s'excite à l'approche du poisson rayé garé en pente nez aux vents.

J'enfourche, je démarre, et là rien, nada, ketchie, nichts, triangle orange au tableau de bord et indication FUEL qui clignotent. La moto à soif de liquide africain et moi d'une sieste espagnole.

Avec Herr Doctor boxer53, la bestiole s'ébroue avec l'akra vidé de ses chicanes. J'ai 50kms d'autonomie avant de pousser la truite rayée. Les différences sautent aux yeux malgré des paupières qui sont ouvertes depuis l'aube et qui ont encaissé les bornes.


Une philosophie différente.

Le 1100 vous plonge dans l'univers bmw par la distance entre vous et la route où l'œil attrape un ensemble réfléchit de compteurs et de témoins flattant la rétine de l'heureux propriétaire par la finition proposée. (un automobiliste de la même marque s'y retrouverait en terme d'identité)
Le 1200 s'efface grâce à une économie de volume, de surface,de matière tout en proposant plus d'informations (merci l'ODB). Je suis vraiment et totalement en contact avec la route et plus derrière le cockpit de mon abeille. Mon corps est regroupé autour du fin réservoir, je domine l'horizon routier qui me fait face.

Je suis au première loge, saisissant ! et un petit comparo graphique, Un!




S'en m'étendre plus, le 1200 n'a que le moteur que je considère comme une évolution, (positive) du 1100, souple, rageur (en full !) j'adore et j'adhère sans renier le 1100 qui garde ses qualités de moteur presque sage et qui sait ce faire "méchant" pour ceux qui ont apprit à le connaitre. J'en veux un, même bridé pour l'avoir essayé en 1200R en cours de rodage.

Le reste du S est une autre moto. Exit la philosophie de la "sportive germanique" des années 90 comme décrit succinctement plus haut , vive la
sportivité allemande du XXIème siècle. C'est efficace sans rien renier de la ligné.

Une belle maturité que ce 1200S.



une suite encore à venir.

misteR1100S a écrit:



Je choisi, est vous en êtes témoins, d'accepter l'essai de son 1200. Avec quelques réticences en imaginant mon odeur de poisson une fois au contact de Nemo et surtout après.

J'enfourche la moto après le déjeuner, le repas fut si l'on que ma digestion a commencé sérieusement et irrémédiablement son travail lorsque je me lève de ma chaise pour aller vers le 1200. Diantre, que j'ai sommeil, au diable ce masticage viscéral qui consomme mon énergie au point de me rendre dans un état proche de la larve qui cuit sur la rive sous un soleil de plomb au bord de l'étang sans eau. (tiens, voilà une blague de poissonnier bien placée) En enfilant le casque la sensation devient fœtale, les paupières sont lourdes, mais l'œil s'excite à l'approche du poisson rayé garé en pente nez aux vents.

J'enfourche, je démarre, et là rien, nada, ketchie, nichts, triangle orange au tableau de bord et indication FUEL qui clignotent. La moto à soif de liquide africain et moi d'une sieste espagnole.

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre....

Impressionant la profondeur de la recherche d'un carton plein d'excuses à deux Bâles, pour justifier sa paralysie du poignet droit une fois en selle de Nemo !!!


La vérité étant qu'il faut relever la béquille pour démarrer... mais pour ça faut être DEJA sorti de la sieste... mais aussi qu'une fois que j'étais sur la 1100S, j'étais (presque) aussi près de la roue de Francis, et que je devais chercher le phare de ma moto loin, très loin dans le rétro !!


Le fourbe n'a exprès pas mis beaucoup de gaz sur la 1200, rien que pour ne pas être OBLIGE d'en dire trop de bien après !!!!!!!
MDR

Super votre compte rendu les gars...
Je connais bien les Vosges (je suis originaire de Sarreguemines - les Vosges du Nord pour ceux qui connaissent - et mes parents sont en Moselle) et j'ai écumer les routes vosgiennes avec mes anciennes motos...
Vous avez du vous éclater. Dommage que la région parisienne soit aussi loin (et aussi peu pourvu en virages aussi...snif)
En tout cas, ya pas à dire, une troupe de R11 et 12S, c'est beau

Je l'avoue, je suis timide et rouler en queue de comète avec 1200 m'a bien plus.

ça y est tu es mordu A moi ça m as fait le meme effet le 11s et le 12s ont des qualités qui font mouche

misteR1100S a écrit:Je l'avoue, je suis timide et rouler en queue de comète avec 1200 m'a bien plus.

T'as pas trop eu l'impression qu'il manquait un cylindre après, en remontant sur ta brouette à vapeur ???