FREIN AR sur R12S

Fab a tout dit...

Ce qui m'arrange, car je venais de me taper tout un laïus sur le sujet... qui s'est évaporé en raison de je ne sais quel touche que j'ai bien pu attraper avec mes mains pleines de doigts !!!!!!!!!!!!


Je ne reviendrai donc pas sur la théorie, parfaitement servie par Fab', mais pour aider
Herr Doktor Professor Von Babaou (et toutes les autres lopettes paralysées de la jambe droite du forum, arf), j'ajouterai que pour bien visualiser les différences "d'effet", du fameux transfert des masses et/ou son atténuation par l'usage différencié des freins AV ou AR, il suffit de faire des exercices pratiques !

Si une moto "conventionnelle", avec fourche téléscopique servant à la suspension plutôt que nos fourreaux qui ne servent qu'au guidage est bien plus "lisible" de ce coté là, l'effet reste le même, sur le plan dynamique !

Si l'on freine "fort" (avec une 12.. hem.. faut le dire vite !) uniquement de l'arrière, on sentira très nettement l'arrière de la moto se tasser, descendre sur l'axe de l 'amortisseur ! A ce moment là, indépendamment de la force de freinage et du quotient de ralentissement qui en est issu, il est clair que le transfert des masses ne s'est pas opéré d'un seul coup sur l'avant, comme c'est le cas en tapant dans les disques avant !

On peut donc facilement imaginer, et donc comprendre, l'effet que l'usage du frein AR peut avoir en combinant les deux: adoucir et/ou retarder le transfert des masses, ce qui a en même temps pour effet de conserver un peu plus d'adhérence à l'arrière ! là on revient à l'avantage en pilotage, ou l'adhérence de l'arrière est un précieux atout pour rester debout... lorsque l'on flirte avec les limites ! Mais pour le "commun des mortels" en usage routier de tous les jours, l'avantage est surtout de faire profiter la passagère d'un peu plus de confort en début de phase de freinage, équilibrer l'assiette de la moto, éviter de perdre l'avant sur terrain précaire, aider à "rentrer" dans une trajo' un poil imprévue... etc... je ne vous ferai pas l'affront de citer le démarrage en côte... arf !


Perso', je l'utilisais bien d'avantage à l'époque de ma K 75, dont la répartition des masses était certes moins sur l'avant, et je l'utilisais d'avantage sur la 1100s que sur la 1200s, pas pour des raisons dynamiques, mais bien parce que sur la 12', le frein est plus symbolique qu'autre chose... je ne le "sens" pas du tout.. et si j'appuie fort, c'est l'ABS qui doit compenser... sans doute le montage de plaquettes plus méchantes allégeant l'effort à la pédale devraient arranger les choses...


Voili, mon petit caillou à l'édifice...

BABAOU a écrit:Salut à tous.

Loin de moi l'idée de vouloir entamer une polémique, mais je suis plutôt d'accord avec le Gnac sur le terme " asseoir ".

Je m'explique: Un freinage ( que ce soit de l'AV ou de l'AR ) entraine un transfert de masse sur L'avant donc détend l'amortisseur arriere. Du coup je ne comprends pas.

Le frein AR peut éventuellement empêcher le pompage d'un amortisseur AR fatigué OK mais pour le reste je ne saisi pas. Certainement que quelques experts pouront éclairer ma lanterne.

G.V.B.

Salut
Moi je voudrais connaitre les references des plaquettes de frein plus tendre pour mettre sur l'arriere de Ma 12S,
oui j'avoue j'm b1 freiner de l'arriere moi aussi.

ça laisse une drôle d'impression de relire ce topic avec les échanges entre Momo et le Gnac.
Pour en revenir au sujet premier, mon frein arrière est spongieux et nécessite réellement d'enfoncer la pédale pour commencer à freiner. Ce besoin de limiter le transfert des masses en commençant par l'arrière se fait sentir en piste sur des motos sportives classiques, à cause de l'enfoncement de la fourche. J'estime le recours au frein arrière largement moins nécessaire sur nos 12S (ou 11 S) qui plongent très peu (comparativement) sur gros freinages. Même en forçant, j'ai du mal à faire des stoppies, ce qui n'était pas le cas avec la FZ1.