Ce qu'écrit Moto Sport Suisse sur le 1200
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Ce qu'écrit Moto Sport Suisse sur le 1200
Puissamment vôtre.
Elle n’avoue que 213 kilos tous pleins faits pour 122 ch. Sa fiche technique ressemble à celle d’une supersport. Mais rassurez-vous, le nouveau boxer sportif de BMW ne triche pas. Quoique musclée à souhait, la R 1200 S est tout simplement une excellente GT sportive, à la fois rapide et confortable.
Depuis quelques années, l’image des motos BMW s’est transformée, se calquant sur celle – éminemment sportive – des automobiles de la marque au macaron à l’hélice blanc-bleu. Cette dynamique a ainsi évincé le vieux cliché de vache lourdaude que certains attribuaient aux motos bavaroises. Avec son nouveau flat-twin 1200, BMW entre de plain pied dans le monde des sportives, ce que la version précédente, la R 1100 S, n’était pas parvenue à faire en dépit d’une fière carrière de huit ans. Ce nouveau moteur 1200, qui équipe déjà les versions GS, RT et ST, a donc été tonifié pour cette S. Mais cela ne s’est pas fait d’un claquement de doigts. Sa version la plus poussée jusqu’ici, celle de la ST, plafonnait à 8000 tours, les soupapes commençant à flipper dès l’approche des 8200 tr/min. On a donc travaillé côté arbres à cames pour permettre aux soupapes de la R 1200 S de danser jusqu’à 8800 tours. Autre diagramme-moteur géré électroniquement, bielles redessinées et plus grand diamètre des conduits d’aspiration ont contribué à cette amélioration des performances.Ce sont donc 122 ch que les ingénieurs de BMW sont parvenus à tirer du légendaire boxer. Ce n’est pas rien dans les conditions de circulation actuelles: il ne faudra que 3,15 secondes au testeur pour ne payer «que» 160 balles d’amende sur nos nationales (= 100 km/h). Souveraine dès 4000 tours
Dans la pratique, la R 1200 S est superbement fonctionnelle dès 4000 tours. Le couple maxi s’inscrit un peu au-dessus de 6000 tr/min. Le boxer monte en régime avec franchise et régularité vers les 8250 tours où se situe sa puissance maxi.Là aussi, le testeur se fait plaisir en tirant à fond de sixième: il peut brièvement lire quelque chose comme 25… sur le compteur. Conclusion: la 1200 S est sportive, rapide et est dotée du boxer le plus puissant de tous les temps.En dépit du volant compensateur, le bicylindre engendre des vibrations qui s’amplifient avec le régime. Mais ces vibrations massent plutôt l’âme qu’elles ne tracassent les nerfs. D’ailleurs, elles sont peu sensibles au régime exigé par une conduite touristique: en flânant à 130 km/h sur l’autoroute, le compte-tours affiche… 4000 tours.Avec 1000 tours de plus et 150 km/h au compteur, la vie est belle et le soleil lumineux. A ne plus vouloir redescendre de machine. La petite bulle de la R 1200 S protège pratiquement aussi bien que le font certaines portes de grange de super-tourisme, le guidon-bracelets n’est pas placé trop bas et l’angle des genoux n’est pas excessif, même pour les longues guiboles. Le siège, lui, rappelle que la BMW se veut sportive, donc pas forcément confortable. Sa forme triangulaire pointée vers le réservoir permet certes une bonne assise au sol malgré sa hauteur de 830 mm, mais sa petitesse et le rembourrage limité ne sont pas vraiment faits pour le bien-être des fesses. Mais quoiqu’il en soit, au bout de quelques kilomètres, on se dit que cette R 1200 S est décidément une grand-tourisme fort réussie.
Forgée pour le sport
Mais chez BMW, on n’est pas de cet avis et pour prouver son caractère sportif, les journalistes-testeurs doivent prendre le chemin du circuit. Là, cette R 1200 S devrait dévoiler ses qualités profondes: elle a pour cela perdu 13 kg et n’en affiche plus que 213 tous pleins faits sur la balance. Ce n’est pas vraiment léger, mais les deux bicylindres supersport que sont l’Aprilia RSV 1000R et la Ducati 999 ne sont pas plus légères, avec quelques cocos de plus il est vrai.En conduite rapide sur circuit, les qualités et les défauts d’une moto sont distinctement plus lisibles, comme au travers d’une loupe. On peut ainsi apprécier l’excellente tenue de cap en rectiligne de la R 1200 S, de même que sa stabilité dans les zones de freinage. Par contre ses suspensions – notamment dans la configuration standard de BMW – montrent leurs limites sur un revêtement ondulé. La fourche plonge et malgré une prise d’angle régulière, les pose-pieds frottent le sol plus souvent qu’à leur tour. Egalement perceptible, l’influence du cardan en certaines circonstances, mais ce type de transmission pratique et sans entretien a ses inconditionnels. Pas de doute, pour tirer le meilleur de cette moto et en assurer la stabilité, il faut une main douce et régulière ainsi qu’une certaine finesse dans la prise d’angle.Mais quoiqu’il en soit, les cylindres latéraux sont placés si haut qu’ils n’entraînent plus guère de risques de frottement dans les virages. Les R 1200 S disponibles lors de cette présentation de presse étaient équipées de suspensions Öhlins (disponibles en option moyennant un supplément de Fr 850.–). Si leur efficacité n’est à la base pas vraiment supérieure à celle des suspensions d’origine, par contre elles permettent un plus vas-te de choix de réglages et, partant, une personnalisation nettement plus aisée.
Elle n’avoue que 213 kilos tous pleins faits pour 122 ch. Sa fiche technique ressemble à celle d’une supersport. Mais rassurez-vous, le nouveau boxer sportif de BMW ne triche pas. Quoique musclée à souhait, la R 1200 S est tout simplement une excellente GT sportive, à la fois rapide et confortable.
Depuis quelques années, l’image des motos BMW s’est transformée, se calquant sur celle – éminemment sportive – des automobiles de la marque au macaron à l’hélice blanc-bleu. Cette dynamique a ainsi évincé le vieux cliché de vache lourdaude que certains attribuaient aux motos bavaroises. Avec son nouveau flat-twin 1200, BMW entre de plain pied dans le monde des sportives, ce que la version précédente, la R 1100 S, n’était pas parvenue à faire en dépit d’une fière carrière de huit ans. Ce nouveau moteur 1200, qui équipe déjà les versions GS, RT et ST, a donc été tonifié pour cette S. Mais cela ne s’est pas fait d’un claquement de doigts. Sa version la plus poussée jusqu’ici, celle de la ST, plafonnait à 8000 tours, les soupapes commençant à flipper dès l’approche des 8200 tr/min. On a donc travaillé côté arbres à cames pour permettre aux soupapes de la R 1200 S de danser jusqu’à 8800 tours. Autre diagramme-moteur géré électroniquement, bielles redessinées et plus grand diamètre des conduits d’aspiration ont contribué à cette amélioration des performances.Ce sont donc 122 ch que les ingénieurs de BMW sont parvenus à tirer du légendaire boxer. Ce n’est pas rien dans les conditions de circulation actuelles: il ne faudra que 3,15 secondes au testeur pour ne payer «que» 160 balles d’amende sur nos nationales (= 100 km/h). Souveraine dès 4000 tours
Dans la pratique, la R 1200 S est superbement fonctionnelle dès 4000 tours. Le couple maxi s’inscrit un peu au-dessus de 6000 tr/min. Le boxer monte en régime avec franchise et régularité vers les 8250 tours où se situe sa puissance maxi.Là aussi, le testeur se fait plaisir en tirant à fond de sixième: il peut brièvement lire quelque chose comme 25… sur le compteur. Conclusion: la 1200 S est sportive, rapide et est dotée du boxer le plus puissant de tous les temps.En dépit du volant compensateur, le bicylindre engendre des vibrations qui s’amplifient avec le régime. Mais ces vibrations massent plutôt l’âme qu’elles ne tracassent les nerfs. D’ailleurs, elles sont peu sensibles au régime exigé par une conduite touristique: en flânant à 130 km/h sur l’autoroute, le compte-tours affiche… 4000 tours.Avec 1000 tours de plus et 150 km/h au compteur, la vie est belle et le soleil lumineux. A ne plus vouloir redescendre de machine. La petite bulle de la R 1200 S protège pratiquement aussi bien que le font certaines portes de grange de super-tourisme, le guidon-bracelets n’est pas placé trop bas et l’angle des genoux n’est pas excessif, même pour les longues guiboles. Le siège, lui, rappelle que la BMW se veut sportive, donc pas forcément confortable. Sa forme triangulaire pointée vers le réservoir permet certes une bonne assise au sol malgré sa hauteur de 830 mm, mais sa petitesse et le rembourrage limité ne sont pas vraiment faits pour le bien-être des fesses. Mais quoiqu’il en soit, au bout de quelques kilomètres, on se dit que cette R 1200 S est décidément une grand-tourisme fort réussie.
Forgée pour le sport
Mais chez BMW, on n’est pas de cet avis et pour prouver son caractère sportif, les journalistes-testeurs doivent prendre le chemin du circuit. Là, cette R 1200 S devrait dévoiler ses qualités profondes: elle a pour cela perdu 13 kg et n’en affiche plus que 213 tous pleins faits sur la balance. Ce n’est pas vraiment léger, mais les deux bicylindres supersport que sont l’Aprilia RSV 1000R et la Ducati 999 ne sont pas plus légères, avec quelques cocos de plus il est vrai.En conduite rapide sur circuit, les qualités et les défauts d’une moto sont distinctement plus lisibles, comme au travers d’une loupe. On peut ainsi apprécier l’excellente tenue de cap en rectiligne de la R 1200 S, de même que sa stabilité dans les zones de freinage. Par contre ses suspensions – notamment dans la configuration standard de BMW – montrent leurs limites sur un revêtement ondulé. La fourche plonge et malgré une prise d’angle régulière, les pose-pieds frottent le sol plus souvent qu’à leur tour. Egalement perceptible, l’influence du cardan en certaines circonstances, mais ce type de transmission pratique et sans entretien a ses inconditionnels. Pas de doute, pour tirer le meilleur de cette moto et en assurer la stabilité, il faut une main douce et régulière ainsi qu’une certaine finesse dans la prise d’angle.Mais quoiqu’il en soit, les cylindres latéraux sont placés si haut qu’ils n’entraînent plus guère de risques de frottement dans les virages. Les R 1200 S disponibles lors de cette présentation de presse étaient équipées de suspensions Öhlins (disponibles en option moyennant un supplément de Fr 850.–). Si leur efficacité n’est à la base pas vraiment supérieure à celle des suspensions d’origine, par contre elles permettent un plus vas-te de choix de réglages et, partant, une personnalisation nettement plus aisée.
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...à pied
Re: Ce qu'écrit Moto Sport Suisse sur le 1200
le journaliste dis :."Mais quoiqu’il en soit, les cylindres latéraux sont placés si haut qu’ils n’entraînent plus guère de risques de frottement dans les virages.
Et bien moi j ais vu les cylindres de la 12 S a momo je l ais vu roulé aussi je peu te dire que les cylindres ils sont pas si haut que ça
Et bien moi j ais vu les cylindres de la 12 S a momo je l ais vu roulé aussi je peu te dire que les cylindres ils sont pas si haut que ça
Nenesse- Première Ligne
- Age : 64
Localisation : Alpes de haute Provence
votre monture : r1100s ,r850rt ,k1200rs,1200 tenere
Humeur : ça depend
Re: Ce qu'écrit Moto Sport Suisse sur le 1200
Nenesse a écrit:le journaliste dis :."Mais quoiqu’il en soit, les cylindres latéraux sont placés si haut qu’ils n’entraînent plus guère de risques de frottement dans les virages.
Et bien moi j ais vu les cylindres de la 12 S a momo je l ais vu roulé aussi je peu te dire que les cylindres ils sont pas si haut que ça
N'importe quoi... c'était le col qui était plus haut que d'habitude là où a roulé Momo !!!!!
MDR !
Ben voui.... je continue ma tournée de lecture dans le fond du couloir de la partie "presse" du fou-rhum !!!
Du coup, on dit pas trop de conneries dans le magazine suisse-romand... bien que là encore, on se refuse à parler de vraie sportive... mais plutôt de bonne GT-sportive... mais bon, après tout, quand on voit comment on est pas cassé après quelques centaines de bornes dans la journée comparativement aux "machins-de-la-concurrence", ils ont peut-être pas tout tort...
allei, j'y retourne !!!
PS: les 11-istes vont pas aimer le début de cet article... arf !
_________________
C'était beau, ça passait !
Le Gnac- Repère de Freinage
- Age : 58
Localisation : Genève, Suisse
votre monture : Nine-T Racer "spéciale" + K75 S
Humeur : Planquez tout, je suis de retour !!!
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